De jeunes chaussettes puantes… Acte 3/3

Le parisien est descendu et sorti de la salle de bain. Il portait un jock qui remontait et mettait bien en valeur ses belles petites fesses, Estéban ne restait pas indifférent devant ce corps musclé sec, ce cul qui semblait moelleux et rebondi et cette soumission totale qui caractérisait son visiteur. Il lui avait concocté un repas au poil : en entrée, il aurait droit à la sueur et à la transpiration de la journée (voire de plusieurs jours…) d’Estéban : une lèche totale et entière ; de ses orteils à ses oreilles. Pour le plat de résistance, Estéban avait choisi deux paires de ses chaussettes les plus pourraves dans son sac et les a fait mijoter dans de l’eau pendant une quinzaine de minutes. L’eau a pris une couleur grisâtre des plus ragoutantes possible. Il y fit cuire une bonne dose de pâtes qui prirent très vite la coloration grisâtre de l’eau bouillonnante. Afin d’accompagner ces pâtes, il y avait évidemment le fromage de la journée. Estéban, en dessert, avait prévu un grand thé et six petits gâteaux, préparés la veille. Le thé fut simple à préparer, Estéban pris également une paire de cho7, cette fois-ci-là plus noire possible et la laissa infuser dans de l’eau bouillante. Il avait d’ailleurs commencé à cuisiner en faisant chauffer cette eau de thé, afin qu’il puisse infuser une bonne heure, en attendant la fin du repas. Estéban venait de terminer les derniers détails de son repas quand son parisien descendit donc en petite tenue. « Tu tombes bien, mon repas doit être préparé : prépare moi 6 œufs à la coque et du bacon. Tu as quinze minutes au maximum » lui lança Estéban alors qu’il allait pouvoir checker son Insta et voir s’il y avait du nouveau.

Je préparai donc le repas de Monsieur, même si j’étais un peu déçu qu’il n’eut aucune réaction à ma tenue pourtant, je la pensais excitante. Je préparai ses œufs, son bacon et lui préparai une belle assiette, piochant dans la sublime vaisselle de ses parents. J’avais aperçu, sans trop fouiller, les quelques préparations d’Estéban. Je lui portai son repas alors qu’il m’attendait à table avec son IPhone. À ma grande surprise, il se leva à côté de sa chaise, retira sa chaussure gauche, sa chaussure droite, laissant ses chaussettes maculées sur lesquelles j’avais bien bavé plus tôt dans la journée, il fit tomber son pantalon, son sweat et afin de terminer en beauté son boxer, lui aussi maculé de taches blanches et jaunes (pisse et excitation de la journée très sûrement). Je pouvais enfin voir son corps de jeune mâle : de beau abdos qui commençaient à se dessiner, de bons bras fièrement arborés et surtout une queue énorme qui m’impressionnait. Je savais, malheureusement, qu’il n’était pas branché odeurs de queue, mais bon, il l’avait quand même laissée macérée toute la journée, j’aurais ma dose d’odeurs. Et puis, ses panards compensaient tout le reste. « En entrée : mon corps, mes odeurs et surtout ma crasse à déguster. Pendant ce temps-là, je vais commencer à manger. Avant cela, file au micro-onde, tu le lances 6 minutes à pleine puissance. » 6 minutes, c’est le temps que j’aurai pour déguster ce corps. Je retournai dans la cuisine et mis 8 minutes au compteur, j’avais envie de profiter un peu plus. Je sais, je trichais, mais il ne le saurait jamais…

Il revint de la cuisine sur le son du micro-onde lancé à pleine vitesse et faisant baver, couler, suinter le fromage sur les pâtes du jeune parisien. Estéban s’était assis sur une chaise et attendait la langue prometteuse de son esclave. Il cassa un premier œuf tandis que la langue du parisien était posée sur son nombril. Il ne put se concentrer très longtemps et posa la deuxième cuillerée qu’il allait engloutir avec appétit. Il retira la chaise et dit très calmement ; « Ce sera beaucoup plus simple pour tout le monde ainsi ». Il mit ses mains derrière sa tête, histoire d’offrir l’odeur pestilentielle de ses aisselles à son esclave. L’esclave remontait du nombril vers l’aisselle gauche, puis l’aisselle droite avant de remonter vers le cou puis l’oreille droite. Il dévorait Estéban qui à ce moment-là avait le gland qui commençait à baver. Le parisien s’approchait de la bouche d’Estéban, ce dernier lui dévora comme pas possible, afin de montrer, sans piper mot, que le traitement subi était plus que convenable. Un mollard plus tard, le parisien repris son exploration avec l’oreille gauche, le cou, les tetons, puis descendit la cuisse gauche pour aller attraper la chaussette gauche du footballeur, l’odeur était toujours aussi folle, il n’y perdit pas un long temps, il savait qu’il y aurait droit encore plus tard. Il remonta alors vers le troisième objet de son désir : la bonne queue d’Estéban. Il la renifla, le sniffa comme jamais, l’odeur des couilles transpirantes montait aux narines d’Estéban. Ce dernier kiffait le traitement qui lui était infligé surtout lorsqu’il sentit la langue du parisien lécher ses bonnes boules suintantes. Il savait y faire, il avait de l’expérience en la matière. Il remonta lentement sur sa hampe lorsque qu’une sonnerie vînt l’arrêter dans son élan. « Tu as bien nettoyé, le reste sera pour plus tard si tu es sage. Mais juste avant, il y a un endroit crasseux et puant auquel ta langue n’a pas encore goûté » et joignant les mots aux gestes, il se leva, mis un pied sur la table et offrait à la salope son magnifique petit cul suintant à bouffer. Ce fut fait goulûment, profondément, avec beaucoup d’envie, des deux côtés. Il était alors temps de passer au plat de résistance. Estéban enfila son bas de jogging et alla lui-même chercher le plat, son plat dont il était fier. Il lui dit de s’installer en face de lui, que ce soir, il pouvait manger à sa table. L’assiette emplie de nouilles grisâtres était recouverte d’emmental d’une couleur plus que douteuse. Le contenu semblait fade, sans saveur mais le fumet était bien présent ; une odeur de fromage rance. L’assiette était bien fournie, le parisien avait intérêt à avoir faim. Pour accompagner, un demi-litre de pisse de la semaine d’Estéban. Normal. Ce week-end était spécial, et la lope devait se dépasser. Il vit le dégoût sur le visage de son esclave mais aussi un sexe bien dressé qui dépassait désormais des fines lignes dessinées par le jock qu’il portait. Il s’assis face à lui et l’esclave pris une première bouchée.

Tout cela me paraissait dégueulasse, je lui demandai des explications sur la couleur de ses pâtes, il me répondit que je n’avais pas à l’ouvrir pour parler mais uniquement pour manger. Je m’enfilai ce plat de pâtes d’un nouveau genre avec le fromage râpé qui dégoulinait dessus. Je ne pensais à rien à ce moment-là, je le regardai se régaler de ses œufs et de son bacon, me fixant d’un regard noir et intense, et surtout vicieux. Je suis certain qu’à ce moment-là, si j’allais empoigner sa queue, je toucherais un bloc de béton. Je finis mon plat, alternant avec son demi de pisse, qu’il me ferait terminer de gré ou de force. Il avait terminé son assiette, lui aussi. Il me dit d’aller lui chercher un yaourt et d’amener la théière et la boîte en fer posée sur le bar. Je m’exécutai bien sûr, et savait que j’aurais droit à un dessert. « Il manque une tasse, prends en une grande et deux cuillers, plus vite que ça ! Faut que je te botte le cul ? ». Putain!, je me dépêchai d’aller réparer l’oubli en choppant un mug et deux cuillers dans la cuisine. Il s’empara d’une cuiller, ouvra la théière d’une bonne contenance et retira alors une de ses chaussettes noires de crasse intense qui avait infusée, je pense, un long moment. J’étais dépité, et me demandai comme j’allais pouvoir ingurgiter cela sans gerber. « Je te promets, si tu gerbes, je gerbe dessus et tu avales tout » m’avait-il prévenu quelques jours plutôt. Je n’avais pas droit à l’erreur. Il versa une première salve dans mon mug, je savais qu’il y en aurait une deuxième du même acabit. Il sorti 6 petits muffins mousseux de la boîte, j’en reconnus très vite le goût de la banane, et me doutais que des mollards, étant donné l’aspect, avaient complété la recette de ce jeune mâle. Je me saisis de la tasse, pris une première gorgée qui me brûla la gorge. L’odeur était âpre, intense, le goût de chaussette mouillée était on-ne-peut-plus présent mais sincèrement, je m’attendais à pire. « Puis-je au moins avoir un sucre Monsieur ? » lui quémandais-je gentiment. Il attrapa un morceau de sucre et me le jeta à la tête. Il fini à terre, ce qui m’obligea à baisser le regard pour l’attraper à mon tour. Il était mécontent que je puisse encore me permettre de lui demander une faveur, il me le fit comprendre, et allait me le faire regretter, mais au fond je le cherchais un peu. Et puis, il était nécessaire pour que je puisse avaler non pas une mais deux tasses de ce thé. Je m’enfilai les gâteaux, qui étaient plutôt bons, en définitive. Je pus tout finir malgré le regard insistant et perçant de mon hôte dominant. Je croyais lire aussi dans ses yeux un peu de fierté. La fierté de voir que quelqu’un peut assumer ses choses perverses qui lui trônent dans la tête et peuvent alors répondre à ses fantasmes les plus mesquins.

Pour la deuxième fois de la journée, Estéban était surpris dans le bon sens pas son parisien : par son sens de la dévotion et son côté persévérant. Mais avant de se coucher, Estéban avait encore une idée bien précise. Il demanda à son parisien de prendre son cadeau et de le rejoindre dans sa chambre. « C’est simple, si tu veux obtenir une nuit un peu plus confortable sur le tapis du chien au pied de mon lit, je veux que tu lèches le sol de ma chambre. Entièrement et sans concession. Qu’il y ait de la poussière, du jus séché, des mollards imprégnés dans le sol, des bouts d’ongles, de la morve, tu lèches et tu avales. Après ça, je te promets une nuit « confortable » en ma compagnie. » lança-t-il avec le calme qui le définit. Il regardait bien son esclave en jetant ces mots, et il doit avouer que son air cette fois-ci désespéré le faisait jubiler. Il l’humiliait, il le cassait, et c’était ce qu’il aimait faire avec les garçons. Estéban est un homme supérieur, supérieur aux autres mâles de l’espèce du pauvre parisien. Et par conséquent, ce genre de tâche incombait à la sous-espèce, sans qu’ils puissent avoir une quelconque rébellion. C’était un dû pour l’espèce supérieure.

C’était un dernier affront qu’il m’imposait pour terminer cette journée. Aujourd’hui, j’ai léché des pieds dégueulasses, avaler des ongles noircis, lécher une barre de métro, récurer de ma langue sept paires de chaussures pleines d’herbes et de boue, avaler de la pisse, des litres de mollards, du fromage de skets, une infusion de chaussettes… Ma dernière humiliation serait donc de lécher la totalité de la chambre de ce jeune mâle aux chaussettes puantes. S’il n’y avait que cela pour le satisfaire. Je me positionnai dans un coin de la pièce, me mis à genoux et commençai mon rôle d’aspirateur et de brosse à récurer. Il y avait certes de la poussière mais aussi des objets non identifiés. Mais il aurait pu pour m’en faire baver davantage en disposant des cafards ou autres. Je l’ai vu prendre une grande inspiration et vider ses narines, évidemment juste au-dessus de sol. De grosses morves gluantes étaient tombées. Je finirai par cet endroit, cela serait ma pénitence. C’est péniblement et à 4 pattes que je traçai ma route, il me suivait tel l’inspecteur des travaux finis qu’il incarnait alors. Ma langue s’asséchais, je lui quémandai plusieurs mollards, histoire de pouvoir continuer.

La lope d’Estéban lui tira plusieurs fois une langue noircie par la poussière, qu’il s’empressait de recouvrir d’un bon mollard râclé. Au préalable, le strasbourgeois avait veillé à mollarder et parfois même à juter à même le sol. Il savait que cela plairait à la lope. Il finit à venir entre ses jambes et lécher la morve gluante et presque verte d’Estéban, en regardant ce dernier droit dans ses yeux et en lapant l’endroit fatidique. Une fois terminé, Estéban se fit déchausser par la serpillière, retira ses chaussettes encore gluantes de toute à l’heure, et plus puantes que jamais. Il les retourna. « Ouvre grand ! », ordonna-t-il à la sous race, qui présenta une bouche noire de poussière. « Mâche ! Ce sera ta brosse à dents ce soir. Le dentifrice gluant qui est ici imprégné s’avale ». Il enfourna la paire de chaussette, et sella la gueule du chien par deux tours de scotch autour de sa tête. Toujours dans son petit jock, le parisien pris un petit sac blanc qu’il offrit à Estéban. Il ouvrit donc le paquet pour découvrir la montre. Estéban n’aimait pas les montres, mais il fit mine d’être satisfait de son cadeau. Il posa le petit sac sur une des tables de nuit et retira ses vêtements, il ouvrit le tiroir de cette même table pour en sortir une paire de chaussettes Lacoste jaunâtre et cartonnée, qu’il enfila tout en conservant son boxer Aussibum autour de son énorme queue. Une nuit ne pouvait pas commencer autrement, pour Estéban, que par un sniffage et une lèche intégrale de ses chaussettes et de ses panards. Il posa ses pied sur le visage du paillasson, puis il retira la brosse à dent de fortune de son parisien, pour le laisser s’exécuté à une lèche intensive et minutieuse, afin de rendre bien gluantes les chaussettes puantes, jaunâtres et cartonnées Lacoste d’Estéban. Après une bonne demi-heure passée à ses soins, Estéban retira ses chaussettes et demanda le même traitement pour ses panards. Là encore, ce fut exécuté avec hardiesse.

J’ai récuré ses panards comme si c’était la première fois. Je voulais lui montrer ma force et ma persévérance. Après cela, il m’envoya faire coucouche panier. Pour moi ce fut comme une délivrance, après une telle journée. Malgré le tapis poussiéreux et odorant du chien parti en vacances avec les parents de mon maitre, la fatigue l’emportais sur le non-confort. J’aurais pu m’endormir bien aisément, mais ce fut sans compter la fougue du maitre incontesté… Je ne décrirai pas la nuit que j’ai passé avec Estéban, si ce n’est que sa fougue (même si je n’ai que 7 ans de plus que lui) m’a emporté comme rarement. Il m’a fait l’amour plusieurs fois cette nuit-là, il m’a même sucé plusieurs fois, il avait adoré ma queue, dont il ne pouvait assurément pas prendre l’entièreté en bouche. J’avais joui deux fois, lui trois. Évidemment, nous n’étions pas d’égal à égal, mais Estéban savait se faire doux, câlin et surtout il m’embrassait avec passion. J’en avais en tout cas l’impression. Nous avons beaucoup ri durant cette nuit, enfin il a surtout ri de moi, se moquant de ma façon de parler ou de mon léger accent. Je laissais faire, pour ma plus grande satisfaction de pouvoir savourer, avec un tel homme, ma position de soumis, de sous-merde. Il est supérieur en tout point de vue à moi. Nous avons peu dormi mais le réveil à ses côtés m’a fait beaucoup de bien. Il émergea tranquillement et me fit même une nouvelle fois l’amour. Une fois fait, il alla cherche dans son nez de belles crottes pour me les coller sur les bras afin que je les avale devant lui. Mais quel pervers. « Tu n’a pas le droit d’évacuer quoique ce soit ici. Tu gardes en toi. Maintenant, vas me préparer à déjeuner, je prends des céréales, du lait tiède et trois oranges pressées. Pour toi, ce sera le jus de pomme amélioré et les gâteaux bananes. Tu as cinq minutes ». Je me pressai d’aller exécuter les ordres et préparai le petit déjeuner de mon prince, j’enfilai juste un caleçon que je pris dans mon sac en descendant.

Lorsqu’Estéban fut en bas, le petit déjeuner était prêt, il avait mis son short de nuit, ses chaussettes Lacoste encore humides de la veille au soir et avait enfilé les TN du parisien en bas de l’escalier, qui, évidemment, étaient bien trop grandes, mais qui à chacun de ces pas laissait entrevoir la plante de ces magnifiques pieds en chaussettes crades. Il s’installa paisiblement à la table et demanda à son esclave de juter sur ses gâteaux avant d’avoir le droit de les avaler. L’esclave s’exécutai, pris sa grosse queue à une main pour se faire juter au-dessus des gâteaux savamment préparés. Deux jets vinrent alors recouvrir les gâteaux qui allaient être désormais difficiles à manger. L’esclave, alors qu’Estéban prenait son petit déjeuner habituel, semblait avoir des difficultés à tout avaler. Il avait prévenu le mâle puissant toute sa difficulté après avoir joui de continuer tout acte quel qu’il soit. Il calla au bout du quatrième en demandant à Estéban : « J’en peux plus Monsieur, je vais vomir si je continue et vous m’avez dit que je ne devais rien évacuer. » dit la lope, qui paraissait au bout de sa vie. Estéban rétorqua simplement : « Très bien mais va me chercher ton cadeau d’hier soir ».

Je n’en pouvais plus. S’il y a un chose pour laquelle j’ai du mal, c’est avaler ou faire quoi que ce soit de sexuel après avoir joui. Et il me poussait à cela. J’avais essayé, je m’étais enfilé 4 cupcakes, j’avais terminé mon jus de pomme, mais je n’en pouvais plus. Une fois son ordre donné, j’allai chercher son cadeau. Quand je descendis, il avait toujours devant lui son bol à moitié vide tout comme son jus d’orange. Il avait une grande paire de ciseaux également. Je lui tendis le paquet, il le saisit et sorti la montre qu’il posa à terre. Il se leva pour l’écraser avec mes propre TN et mon air ahuri fixant la montre écrabouillée. Lui me fixait du regarde, sans en perdre une miette. Je ne voulais pas chialer, mais j’étais vraiment à deux doigts. Une fois brisée, il s’en saisit puis découpa le bracelet sous mes yeux, en une dizaine de morceaux. Ma Daniel Wellington était totalement morte, je pensais lui faire plaisir. « Cela t’apprendra à me décevoir. » lança-t-il en s’approchant de moi d’un air menaçant, limite agressive, comme pour m’en mettre une. Par réflexe, je ne pus m’empêcher de baisser la tête pour protéger mon visage. Il a dû s’apercevoir que j’étais au bord des larmes, car il me prit dans ses bras et je ne pus retenir mon sanglot, il me glissa à l’oreille qu’il faisait cela pour mon bien. Que j’avais besoin de cela. Une fois l’étreinte brisée, je répondis : « Oui Monsieur, je retiendrais la leçon, je ne contrarierais plus un être supérieur tel que vous. », pour enchainer timidement : « Je pense que je vais devoir y aller Monsieur », il répondit d’un signe de tête. Je rangeai mes affaires dans mon sac, repris mes TN à ses pied, sous la table, en humant une dernière fois ses odeurs bien viriles, et me dirigeai vers la porte. Il se leva pour ouvrir la porte fermée à clé, je sortis, avant qu’il ne me rappelle pour que je me retourne. Je me pris une monumentale baffe dans la gueule : « Ça t’apprendra à ne pas dire au revoir correctement » dit-il. Il me demanda d’approcher et me galocha la gueule comme un porc me lâchant encore des mollards et de la morve sur la gueule. Je le regardais une dernière fois avant de quitter le pavillon strasbourgeois.

Cette histoire s’est passée il y a quelques jours et j’avais besoin de la coucher sur le papier, afin de me rappeler de chaque détail. Je suis certain que dans une dizaine d’années, elle me fera autant d’effet. Une fois quitté la maison, je repris ma voiture, des souvenirs plein la tête tandis que je rejoignais la capitale. Bientôt, je reprendrais mon boulot, ma routine et ma vie. En déballant mon sac, je vis un petit sac congélation dans la poche de devant. Il m’avait laissé la paires de chaussettes qui m’avait servie de brosse à dents, crades, humides avec un petit mot « Je crois qu’elles te plaisent ces chaussettes noires et dégueulasses. Tu es un cochon ! Bien à toi, Estéban ». Chaque soir, pendant ma branle, je reniflai alors ces jeunes chaussettes puantes…

Histoire gentiment illustrée par le légendaire YoungSmellySocks

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