Je prête mon mec à mes potes

Trop bon cette petite soirée entre mecs. Ma poule n’est pas là, elle révise pour ses examens, alors j’en profite avec mes potes. À part moi, Mehdi, y a Kamel, c’est un pote d’enfance, on se connaît depuis, j’sais pas, 20 ans ? Il est cool, toujours calme, il a l’air timide comme ça mais c’est un mec en or et je l’ai vu 2 ou 3 fois foutre une putain de raclée à des mecs de la cité d’à côté. On ne se méfie pas assez des mecs calmes. À côté de moi y a Jordan, un pote du taf, il mesure au moins 1,90 mètres. On bosse ensemble dans une boîte de dépannage de PC. Il est comme moi Jordan, il a arrêté le lycée avant le bac et il a bien galéré pour trouver un taf après avoir zoné un ou deux ans. Il est sympa mais un peu bizarre, il parle tout le temps de meufs, à l’écouter il s’en tape trois par semaine. Je crois qu’il mythonne pas mal quand même, en plus il est trop laid, il a des dents pourries et un pif énorme. Ce soir il a ramené un autre pote à lui, Ahmed : il est trop gros lui, je ne sais pas comment il fait, il doit peser 100 kilos au bas mot ! Mais ça va, il est tranquille et il a ramené v’là de la beuh.

Les deux autres c’est Jean-Luc, il était au collège avec moi, on se tape des bonnes barres lui et moi, je le charrie sur son look de rappeur avec ses strass partout sur sa casquette et tous ses bijoux en plaqué. Il a déménagé y a 3 ans et il habite loin maintenant, donc ça fait longtemps qu’on ne s’est pas vu mais on s’adore. Et le dernier, Steph, un grand hyper baraqué avec des bras musclés de fou, lui je ne le connais pas trop mais je sais qu’il bosse dans la sécurité et ça me brancherait bien de changer de taf, du coup je l’ai invité pour faire plus connaissance. Bref, on est tranquille, entre rebeux, on s’est ouvert des bonnes bouteilles de whisky et on fume depuis une heure au moins. Je tire sur mon joint tranquille quand Kamel, mon pote d’enfance, me fait :
— Eh au fait il est où ton mec ?
— Il révise, il a des examens bientôt. Il bosse comme un chien là.

Je n’ai pas de problème avec ça, mes potes savent que je suis avec un mec. J’suis pas gay, plus bi, mais lui c’est juste le mec parfait pour moi et ma bite. Il me suce trop bien et son cul est juste parfait. En plus il a un corps de nana, tout mince avec des hanches de meuf et pas un poil. Mais je vois Steph, le baraqué de la sécurité, qui fait tilt quand même et me lance :
— Tu es pédé toi ?
— Tu es ouf mec ne suis pas pédé. Mon mec c’est ma poule, c’est ma pute, c’est tout. C’est un mec mais c’est comme une meuf.

Y a Kamel qui confirme :
— Ah ouais tu ne l’as jamais vu en fait ? Sérieux c’est vrai ce qu’il dit, franchement on dirait une meuf au lit.
— Quoi tu te l’es tapé ou quoi ? Fait Jean-Luc, mon pote du collège.

Steph s’en étouffe dans son verre de sky et je vois Ahmed, le gros, qui nous regarde avec deux yeux comme des soucoupes. Y’a Jordan, du boulot, qui ne dit rien, il ne connaît pas encore toute ma vie mais y a quelques jours au taf, je lui avais déjà expliqué certains trucs quand même. Je fais un petit récap pour Steph le baraqué et Ahmed le gros :
— Ok les mecs je la fais courte, au départ je baisais que des nanas, parfois des petits keums quand j’étais en chien, mais y a deux ans j’ai rencontré un mec, un putain de bogosse qui m’a trop fait tripper. On s’est installés ensemble et maintenant c’est comme ma meuf, mais en plus il kiffe vraiment la bite donc j’en fais profiter les amis quoi. Hein Kamel ?

Kamel, mon pote d’enfance, acquiesce. C’est un des premiers à avoir baisé mon mec quand je me suis mis avec. Depuis, à chaque fois qu’il vient à la maison il a droit à une pipe ou même plus. Je lui fais une totale confiance.
— Nan c’est vrai, fait Kamel, franchement son mec c’est mieux qu’une meuf, il suce trop bien et il a un boule de fou.
Je vois le gros Ahmed qui a l’air bien intéressé quand même :
— Il paraît que les pédés ils sont plus putes que les meufs. Surtout les Françaises, elles ne veulent pas faire plein de trucs.
— Putain ça c’est clair, lance Jordan. Trouver une meuf qui avale c’est trop galère.
— Moi mon mec il fait ce que je veux, si je lui dis d’avaler il avale, c’est tout. Et si je veux lui niquer le boule je le nique et voilà. Il n’a pas le choix de toutes façons.

Avec l’alcool et là beuh, ils sont tous curieux. Ils me posent plein de questions sur les trips que je me suis tapé. Je leur raconte comment je prête ma poule à mes potes et comment lui il est toujours opé ! Franchement ils ont du mal à me croire, sauf Kamel qui sait bien et qui leur raconte :
— La semaine dernière c’était quoi ? Vendredi ? On l’a niqué en tournante avec Mehdi et Karim, un cousin, putain Karim il lui a mis la misère. C’est un vrai ouf ce gars.
— Il lui a démonté la chatte, un truc d’ouf. Sérieux mon mec il en pleurait. À chaque fois qu’il lui demandait d’arrêter, il se prenait un coup de pied dans les couilles, c’était grave kiffant.

Je raconte ça sans problème, je sais que mon mec a kiffé. Parfois ça va loin mais je sais qu’on peut dépasser certaines limites. C’est toujours sous contrôle ; il a des petits bleus quelquefois mais je prends soin de lui quand même. N’empêche c’est vrai que ce Karim c’était un peu un malade.

À ce moment-là j’entends la clef dans la serrure et mon mec arrive. Il est trop mignon. Il fait genre 1,75 mètres, tout mince, tout blanc et une petite gueule d’ange. En le voyant, on ne se doute pas mais moi je sais que c’est une vraie salope. Il kiffe tellement la bite, putain ! C’est trop bon d’avoir une pute comme ça à dispo. Je lui lance :
— Ça va ma poule ? On parlait de toi justement !
— Ah ouais ? J’ai bien fait d’arriver avant que ça devienne méchant alors !
— Mais nan t’inquiète on parlait de vendredi soir dernier. Je disais que Karim t’avait méchamment abîmé, tu te souviens ? Hein Kamel ?

Je vois Kamel qui se marre et je regarde mon mec en souriant. Lui aussi il sourit mais il a l’air un peu gêné. Je me rends compte qu’il ne connaît presque personne alors je fais les présentations :
— Les mecs, je vous présente ma poule ; ma poule, je te présente Jordan, Jean-Luc et Ahmed. Et Steph tu le connais non ? Il était là au nouvel an.

Je vois les yeux de mon mec qui pétillent. Ben ouais il se souvient, Steph on l’avait vu ensemble à la soirée du réveillon et je connais assez bien ma pute pour savoir qu’il se le serait bien tapé. Ça m’avait chauffé d’imaginer ça mais ce con il s’était barré avec une nana. Bref je reviens à ce que je disais avant que ma poule arrive :
— Les gars je ne vous dis pas comment Karim il s’était défoulé. Mais bon c’est un pote, c’est normal, je n’allais pas le priver de ça quoi.

Kamel sourit, Jean-Luc et Ahmed se marrent. Jordan, lui, ne dit rien, il me regarde bizarrement et me lance :
— Mais sérieux ça ne te fait pas chier que ton mec se fasse tirer par d’autres keums ? Moi ça me foutrait les boules que ma nana aille voir ailleurs.
— Mec ce n’est pas d’autres keums, ce sont mes potes. Je partage. Ça me fait plaisir. Je ne me fais pas chier avec une meuf parce que j’ai besoin d’une bonne salope au lit ; j’en ai trouvé une je ne vais pas la garder que pour moi. Je suis un communiste moi !

On se marre et mon mec aussi. La conversation commence à m’exciter, je sens ma bite qui se tend sous mon calbut mais mon mec fait :
— Bon, je vais me coucher, suis naze. Ne faites pas trop de bruit.

Je pense putain, non ! Pas tout de suite…
— Attends ma poule, prends juste un verre.

Et là y a Jean-Luc, mon pote du collège, qui fait :
— Eh mais sérieux, si tu es ok Mehdi moi je veux bien me vider les couilles, hein ! Ne suis pas pédé mais tu as l’air de dire que c’est comme une meuf, quoi !

Putain c’est bon ça ! Je n’avais pas trop prévu ça mais je suis toujours opé pour filer la chatte de mon mec à mes potes :
— Mais mec c’est mieux qu’une meuf, je réponds. Et si tu es chaud vas-y, fais-toi plais. La chambre est à côté.
Jean-Luc s’est levé, en bougeant y a ses chaînes autour de son cou qui font du bruit :
— Bon ben les gars, à plus hein ! Mehdi t’est sûr de toi là ?
— Putain ne fais pas chier et éclate-toi. T’inquiète tu peux y aller, il a l’habitude.
— Tu as des capotes ?

Des capotes… Ouais bien sûr j’en ai, mais mon kif c’est de rendre mon mec bien pute et ça me fait tripper qu’il se fasse tirer au jus. Je sais qu’il vaudrait mieux mettre des capotes mais une pute c’est fait pour se faire remplir, non ? Puis merde, je l’ai mis sous Prep, ce sont mes potes, quoi. Je lui dis :
— Ouais si tu veux, dans la table de nuit. Mais je te fais confiance, tu n’es pas obligé.

Jean-Luc va vers mon mec, qui passe une main sur mon épaule. Je lui lance « à tout de suite ma poule » pendant qu’ils partent vers la chambre. Quand la porte se referme, y a un silence gêné qui s’installe. Je sais qu’ils essaient tous d’écouter pour savoir ce qui se passe. Heureusement y a Kamel qui n’a pas besoin d’entendre et qui relance la conversation :
— D’ailleurs en parlant de Karim je lui ai parlé hier, il m’a dit qu’il kifferait trop avoir une pute à dispo lui aussi.

Ahmed en bougeant son gros ventre pour se prendre la place vide laissée par Jean-Luc sur le canapé dit :
— Mais mec on kifferait tous ! Mais moi je ne me suis jamais tapé un keum quoi, voilà c’est tout j’suis pas pédé.
— Vas-y qu’est-ce tu racontes toi, genre tu ne t’es jamais fait sucer par un mec ? Lui fait Jordan, son pote, le grand maigre. Arrête ton délire on vit dans la même cité, on s’est tous fait pomper la bite une fois par un mec quand on était en chien !

Kamel et moi on se regarde et on se marre. Y a que Steph qui ne dit rien. Je commence à charrier :
— Putain mais voilà, regardez les mecs on est 6 et ça nous est tous arrivé, non ? Jean-Luc il doit être en train de se faire sucer la queue là, Kamel il y est déjà passé, Jordan apparemment aussi et Ahmed tu dis que non mais sérieux, avoue ! Juste moi y a un moment où j’ai arrêté de me prendre la tête avec des meufs qui pensaient qu’à se marier, quoi. Mon mec ouais c’est un mec mais au lit je m’éclate et il ne me demande pas de faire des gosses quoi.

Ils rigolent tous sauf Steph qui ne dit toujours rien. Ahmed ne veut pas l’avouer mais je vois une putain de bosse sous son jogg’. D’ailleurs c’est lui qui relance la conversation :
— Mais genre ton mec tu le prêtes vraiment à tous tes potes ?
— Ben ouais mec, on a tous besoin de se vider les couilles quoi. Et franchement il a une de ses bouches, un truc de fou. Et son cul c’est comme une chatte, mais en vachement plus serré alors que putain il s’en est pris des bites.
Cependant je le file qu’à des rebeux, je ne veux pas qu’il se fasse baiser par des Français.
— Ouais, les Français c’est des vide-couilles pour nous les rebeux, c’est tout, fait Kamel.

À ce moment-là on entend un cri dans ma chambre. Je lance un coup d’œil à Kamel qui se lève et va vers la porte vérifier si tout va bien. Pendant ce temps je continue :
— Sérieux les mecs, si j’étais avec une meuf, elle me casserait les couilles, elle ne me laisserait pas sortir avec mes potes, elle me péterait un câble parce que j’ai des potes qui viennent chez moi. Là Mon mec il est tranquille, il ne dit rien, je vis ma vie.

Kamel revient, il me dit doucement :
— C’est bon, j’ai ouvert la porte tout va bien, je crois que Jean-Luc il y est juste allé un peu fort au début.
Ahmed me relance :
— Mais tu te tapes plus du tout de meufs alors ?
— Si ça m’arrive, de temps en temps, mais franchement voilà je m’éclate plus avec mon mec.
— Ah ouais ? Et ton mec il ne dit rien ?
— Ben non, il s’en fout, il sait que c’est comme ça. Sérieux mec t’en connais des nanas qui te laisseraient faire ça ? Moi je n’en connais pas man.
— C’est clair, fait Jordan, le grand maigre moche. C’est pour ça que je ne veux pas me mettre en couple, elles sont trop relou les meufs.

On se marre tous, y a que Steph qui ne continue à rien dire. Il boit son verre de sky et tire sur son joint. À ce moment-là y a Jean-Luc qui revient de la chambre et qui fait :
— Putain les mecs, elle est trop bonne cette pute. Je lui ai éclaté la chatte, un truc de fou !

Je lui tends un verre en lui faisant de la place à côté de moi :
— C’est bien mon pote, tu as mérité un autre joint. Viens-là.
— Sérieux, je m’étais déjà fait sucer par des keums mais ton mec c’est une vraie chienne. Il a un de ces boules.

Le gros Ahmed s’est déjà levé et lance :
— C’est bon moi j’y vais, j’suis chaud là ! Ça m’a excité vos conneries les mecs.
— Tu es sérieux ? lui fait son pote Jordan. Putain tu as raison, j’irai après toi.
— Allez-y ensemble les gars. À deux c’est encore meilleur, un dans sa gueule et un dans sa chatte.

Jordan se lève :
— Ahmed t’es opé ? On se le nique à deux ?
— Grave. Putain Mehdi tu assures, merci.

Ils vont tous les deux vers la chambre mais Ahmed revient et fait à Jean-Luc :
— Mec tu l’as baisé avec capote alors ?
— Nan, Mehdi m’a dit que je pouvais sans.

Je leur dis :
— Y’en a dans la table de nuit les mecs, mais c’est comme vous voulez sérieux.
Ils ouvrent la porte de la chambre et on reste tous les quatre, avec Jean-Luc qui s’allume son joint, Kamel qui me fait un clin d’œil et Steph qui regarde dans le vide. Je fais à Jean-Luc :
— Alors mec ça va mieux ? Tu t’es bien vidé ?
— Grave putain, franchement tu as de la chance.
— Tu reviens quand tu veux man, tu es un pote, tu le sais.
— Ouais mais c’est con j’suis à 400 bornes maintenant ! Mais t’inquiète je vais essayer de me trouver la même chez moi, c’est clair.

Tu viendras essayer pote.
— Tu ne trouveras jamais aussi bien ! En plus je ne me tape pas d’autre mec, juste des meufs. Les mecs à part ma pute ça ne m’intéresse pas.
— Tu m’étonnes, c’est trop une chienne. Ça se voit qu’elle kiffe la bite. Tu l’as déjà prise en double ?

Je me mets à lui raconter les trucs les plus hardos que j’ai fait faire à ma poule et ça nous prend bien dix minutes, en résumant. Kamel, qui connaît bien les détails parce qu’il a souvent participé, complète. Au bout d’un moment Jean-Luc regarde son iPhone et fait :
— Putain les mecs faut que j’y aille. J’ai rendez-vous là.

Il se lève, on se check, je sais que je ne le reverrai pas avant pas mal de temps mais je suis content qu’il ait essayé ma pute. Kamel parle avec lui à la porte de l’appart et je me retrouve seul avec Steph. Je lui dis :
— ça va mec ? Tu ne dis plus rien.
— Ouais ça va mais franchement mec je ne suis pas à l’aise avec vos trucs là. Ça ne me branche pas moi les trucs de pédés.
— C’est comme tu le sens, je comprends si tu n’as pas envie, mais je te dis le cul de mon mec c’est une vraie chatte.
Si tu veux, tu peux juste te faire sucer, pour voir. Mais après c’est comme tu le sens.
— Nan ça va. J’ai un rencart avec une meuf de toute façon. Mais t’en fais pas mec, je ne te juge pas, tu fais ce que tu veux. Cependant là où je bosse, je sais que mon boss il se tape des minets quelquefois, si ça te dit je peux vous rencarder, je sais que tu aimerais changer de taf.

Ça c’est cool, je me dis. Il n’est pas con ce Steph, il a compris pourquoi je l’avais invité. En plus si le patron kife les pédés, ça va le faire.

— Mais c’est un rebeu ton boss ?
— Ben ouais mec, dans la sécu on n’est que des arabes ou des blacks. Mais lui c’est un rebeu. Viens mardi, il est là, tu pourras lui parler. Il va te trouver un job, surtout si tu lui files ta pute.
— Nickel ça le fait.
— Bon faut que je me casse aussi. Allez mec à plus et ci-mer pour la soirée.

Il écrase son joint et se tire ; au même moment y a Kamel qui revient.
— Putain ils font quoi dans la chambre ?
— J’sais pas, ils ont bientôt fini je pense. Tu veux rester dormir mec ?
— Nan c’est bon j’suis venu en caisse.

On entend la porte de la chambre s’ouvrir et Ahmed et Jordan reviennent. Ahmed me fait :
— Putain c’est vraiment une chienne ton mec. Il aime trop la bite, moi je n’assumerais pas d’avoir une meuf comme ça. Je flipperais trop qu’elle se tape tous mes potes !
— T’inquiète je contrôle. Tu as vu comment ça se passe, c’est moi qui la fais baiser. C’était cool ?
— Grave ! On lui a éclaté le cul. Jordan lui a bien rempli la gueule et moi j’ai déchargé dans sa chatte.
— C’est bon ça !

Jordan attrape son blouson et me tends la main :
— Bon les mecs moi j’y vais, merci hein ! J’avais trop les couilles pleines.

On se dit salut, Ahmed suit Jordan parce qu’il n’a pas de caisse et qu’il habite loin. Je reste seul avec Kamel, on continue à teaser et on se roule un dernier joint. On comate dix minutes puis je lui fais :
— Ça te dit de te vider ?

Il fait « ouais », on se lève tous les deux, je remplis un verre d’eau et on va dans ma chambre. Mon mec est endormi, à poil allongé sur le lit. Il a les cheveux dans tous les sens. Elle a du bien se faire mettre, ma petite pute ! Je le secoue doucement par l’épaule :
— Ma poule ! Tu es encore en forme ?

Il ouvre les yeux, me regarde amoureusement, je lui tends le verre d’eau.

— Vas-y rince toi la bouche.

Il obéit et je l’embrasse, puis je lui dis :
— S’il te plait bébé, Kamel veut juste se faire sucer. OK ?

Je sais qu’il est ok, il ne peut pas me dire non. D’ailleurs il aime trop la bite pour ça et de toutes façons c’est moi qui décide.

Je m’écarte pour laisser la place à Kamel. Pendant qu’il enlève son t-shirt, je vais m’asseoir dans le fauteuil à côté pour mater. Mon mec commence à caresser le torse de Kamel qui lui caresse tendrement la tête en sortant sa bite. Il bande déjà, ses 18 centimètres se posent sur la joue de mon keum qui ouvre la bouche et lui lèche le gland, puis il descend jusqu’à ses couilles pour passer sa langue tout le long de sa queue avant de toute la prendre d’un coup entre ses lèvres et de lui faire un fond-de-gorge direct. Kamel gémit doucement, je sais qu’il kif ça, il s’est déjà fait pomper la queue par ma pute v’là le nombre de fois, et il lui a défoncé la chatte autant de fois. Kamel c’est mon complice, quand je ne suis pas là et que des mecs que je ne connais pas me demandent de baiser mon keum c’est lui que j’envoie checker que tout va bien. Plusieurs fois aussi je lui ai demandé de rester à côté quand je fais faire la pute à ma poule contre du fric ; ça mon mec je ne lui ai jamais dit mais parfois je suis ric-rac en termes de tunes et je file sa chatte contre 50 euros à des rebeux en manque. Kamel c’est mon complice, je vous dis, je sais qu’il ne me trahira pas.

Je mate mon mec enchaîner sur la queue de mon pote, il sait y faire, c’est un pro, il se la prend en fond-de-gorge, puis il y va plus doucement, je vois Kamel qui prend grave son pied et putain ça m’excite grave ! Kamel se tend, il va gicler, mon mec lui attrape les couilles, prend toute sa queue dans sa petite bouche et avale comme une bonne chienne qu’il est. Il garde sa bite dans sa bouche jusqu’au bout, jusqu’à ce que mon keum lui ait tout tiré et que mon pote lui a bien rempli le ventre de son jus de rebeu. Kamel se penche vers lui, il lui fait un bisou sur les lèvres, c’est ok, lui il a le droit. Putain j’ai les couilles pleines moi aussi. Je fais à Kamel : « Tu connais le chemin mec » et il s’arrache. Je m’approche de ma pute, d’une main je le retourne sur le lit, je le fous à quatre pattes, je mate son boule cambré, son trou serré, et je m’enfonce d’un coup jusqu’au fond de sa chatte humide. Je lui fais :
— Putain de salope, tu as la chatte bien lubrifiée ! C’est trop facile de te baiser avec tout ce jus de rebeu là ! Je vais te mettre ma dose moi aussi, tu es à moi tu m’entends ? Je tasse bien tout le sperme dans ta chatte et je te remplis sale pute !

C’est ma chienne, même s’il s’est fait doser le trou par mes potes c’est à moi de le remplir en dernier. Je veux laisser ma marque, c’est toujours comme ça. Je veux lui baiser la chatte jusqu’à ce qu’il n’en puisse plus et me supplie de le remplir pour que ça s’arrête. C’est moi son boss ! Je gicle dans son cul, je lui tapisse ses entrailles, déjà bien lubrifiées, avec mon foutre et je m’effondre sur son corps.

On s’endort ensemble, je sais qu’il pense qu’il ne s’est pas fait sauter par Steph, le seul qui n’a pas voulu se taper un mec, et je me dis déjà que je vais faire une putain de surprise à ma pute en le filant à mon futur patron. C’est normal, c’est ma pute.

Mon SDF

Depuis quelques jours, j’avais remarqué qu’un SDF s’était installé au coin de La Poste. Je travaillais à domicile et j’étais chargé des litiges d’une grosse boîte avec ses clients. J’avais une tonne de courrier à poster chaque jour. Je ne faisais guère attention à cet homme à part que je lui laissais une pièce ou deux de temps en temps. Avec le temps, il est devenu un élément du paysage, quelque chose auquel on est tellement habitué qu’on n’y prête plus aucune attention.

À l’entrée de l’hiver, j’ai toutefois remarqué qu’il était toujours bras nus et très peu couvert alors que le froid s’installait. Après m’être occupé de la dépose de mon courrier, je me suis arrêté et lui ai adressé la parole pour la première fois.

— N’avez-vous pas froid ? Demandai-je en déposant 2€ dans sa casquette sur le trottoir.
— Bien sûr que si j’ai froid, répondit-il sèchement. Qu’est-ce que vous croyez… Merci pour votre offrande, ajouta-t-il d’un ton radouci.
— Vous ne pouvez pas vous habiller plus chaudement ?
— Manger, dormir, s’habiller, rester propre, il faut choisir. Avec ce que je reçois dans la journée, je peux faire l’une de ces choses. Parfois deux mais jamais plus.

L’homme paraissait assez propre sur lui. Mais il était maigre et une forte barbe lui dévorait tout le visage. Ses cheveux étaient bruns, trop longs mais semblaient assez entretenus. Il avait des yeux d’un vert très clair et lumineux qui ressortaient étrangement avec son teint un peu basané et son poil foncé. Il était très difficile de lui donner un âge mais il avait moins de 40 ans.

— Que vous est-il donc arrivé pour vous retrouver ainsi dans la rue ? Demandai-je.
— Rien de plus que la banalité de la vie. Un jour on perd son boulot. Un autre jour sa femme. Un autre jour son toit et ça y est on est dans la rue avec la simple question que voici : Comment vais-je survivre ? Vais-je seulement pouvoir manger aujourd’hui ?

Le lendemain je lui rapportai un pull et lui donnai 5€. Nous avons commencé à discuter un peu plus chaque jour. Je me rendais compte qu’il était assez intéressant et sa situation m’interpellait de plus en plus. Arrivèrent les grands froids avec le gel et les températures dégringolant en flèche la nuit. Ce matin-là, je trouvai Bruno (je connaissais son prénom depuis un bon moment maintenant) complètement transis et frissonnant.

— Ce n’est pas possible, lui dis-je. Venez vous réchauffer quelques minutes à la maison. Venez…
— Vous êtes sûr ? Demanda-t-il d’un ton hésitant. Je n’ai pas l’habitude qu’on s’intéresse à moi comme ça…
— Venez, insistai-je. Quelque chose de chaud vous fera du bien.

Il ramassa son sac et ses affaires et me suivit. J’habitais une maison spacieuse proche de la Poste, avec un grand jardin que je n’avais jamais le temps d’entretenir.

— C’est grand chez vous, remarqua Bruno. Mais on dirait que vous n’avez pas trop de temps pour vous occuper de tout ça…
— À vrai dire, ni le temps ni l’envie… Installez-vous. Un café ? Un thé ? Qu’est-ce qui vous ferait du bien ? De quoi auriez-vous envie ?
— Un bon bain chaud. J’en rêve…
— Bien sûr oui, je comprends… Suivez-moi…

La salle de bain était au bout du couloir qui desservait la cuisine, mon bureau et une chambre d’ami.

— Allez-y, faites couler l’eau à la température qui vous convient. Je vous apporte une serviette.

Quand je revins dans la salle de bain, Bruno était déjà à poil, tous ses vêtements entassés dans un coin. Il était vraiment très maigre avec les os saillants. Mais il avait les épaules larges et j’étais persuadé que c’est la faim qui l’avait amaigri à ce point et qu’il n’avait absolument pas une constitution à être maigre comme ça. Il avait une forte toison brune et frisée sur la poitrine, une épaisse ligne de poils descendait sur son ventre et rejoignait sa grosse touffe pubienne. Son sexe était très brun, gros et veiné, soulevé par deux grosses couilles brunes et velues qui pendaient lourdement. Troublé, je me hâtai de lui tendre sa serviette et détournai le regard. Je remarquai son slip au-dessus de son tas de vêtements. Slip qui était maculé et sale, plutôt gris que blanc.

— Je vais vous laver tout ça. Je vous donnerai d’autres vêtements.

Et j’embarquais ses frusques pendant que Bruno semblait prendre son pied dans l’eau chaude. J’avais du travail, je m’y attelai pour ne pas me mettre en retard. Bruno apparut dans l’encadrement de la porte de mon bureau presque une heure après et encore à poil.

— Est-ce que vous pensez que je pourrais me raser ? Demanda-t-il. Peut-être aussi me tondre les cheveux si vous avez ce qu’il faut… Mais je ne veux pas abuser, vous savez…

Sa bite me troublait tellement que j’évitais de la regarder alors que j’en avais une folle envie…

— Je vous ai préparé des vêtements dans la chambre d’ami, fis-je. Sur le lit. Vos vêtements à vous ne seront secs que demain. Allez-y, rasez-vous et j’ai une tondeuse à cheveux, oui.
— Il fait chaud ici, j’ai tout le temps pour m’habiller…

Et merde, il allait continuer à se trimballer à poil comme ça devant moi, à me donner des suées avec sa grosse bite et ses grosses couilles qui se balançaient à chaque mouvement. Un vrai supplice pour moi !

— Appelez-moi quand vous vous serez rasé. Ce n’est pas facile de manier la tondeuse sur soi.
Bruno m’appela un peu plus tard. Il y avait des poils de barbe partout dans la salle de bain…
— Ne vous inquiétez pas, je vais tout nettoyer, fit-il précipitamment. Vous ne pensez pas que je vais tout laisser comme ça…

Une fois rasé, ses joues étaient terriblement creuses, maigreur accentuée par l’ombre foncée laissée par sa barbe. Je le fis asseoir et entrepris de tondre ses cheveux le mieux possible. En fait, Bruno avait un très beau visage. Avec une coupe courte, sa virilité ressortait et il faisait très mâle. Un sacré beau gaillard et une fois remplumé, un vrai canon c’est sûr.

— Il faut absolument que j’aille travailler, lui dis-je après avoir rasé sa nuque et parfait sa coupe.
— Merci infiniment, j’ai repris visage humain grâce à vous. Vous en faîtes pas, j’ai du boulot à nettoyer tout ça…
— Vous avez du café chaud qui vous attend dans la cuisine. Vous pouvez vous servir dans le réfrigérateur si vous voulez, ajoutai-je en repartant dans mon bureau.

Je travaillai jusqu’à 13h sans m’arrêter et je récupérai mon retard. En vérifiant dans la salle de bain, je constatai qu’elle était nickel, même plus propre qu’avant l’arrivée de Bruno. Celui-ci était dans la cuisine, toujours à poil et affairé aux fourneaux.

— J’ai préparé le repas, fit-il. Comme ça je ne vous ferai pas prendre de retard. J’ai trouvé des avocats, il faut les manger. J’ai fait cuire des steaks qui étaient limites au niveau de la date, des pâtes et puis… Des yaourts ?
— Parfait, m’exclamai-je. Moi qui ai l’habitude de grignoter simplement à midi, ça va me changer… C’est vraiment parfait !

Je n’eus plus qu’à m’installer à la table toute prête et Bruno me servit. Or, alors qu’il était tout contre moi occupé à remplir mon assiette, sa bite me frôla le bras et me causa un sacré trouble. Bruno n’en avait cure. Il s’installa enfin en face de moi, me laissant souffler et me remettre. Le même supplice recommença quand il me servit le steak et les pâtes. Sa grosse bite s’appuya contre mon bras, j’en sentis parfaitement la texture, à la fois douce et souple. Je me sentis devenir cramoisi et ma bouche devenir toute sèche.

Le repas fini, je retournai travailler jusqu’à 18 heures. Je me rendis compte ensuite que Bruno avait nettoyé toute la cuisine, l’entrée, le séjour et je ne sais quoi encore. Tout brillait et étincelait.

— Mais vous êtes merveilleux ! M’exclamai-je.
— C’est vraiment le minimum que je pouvais faire pour vous remercier, fit-il simplement.
— Vous restez dormir, n’est-ce pas… Lui proposai-je. De toute façon vos vêtements ne seront secs que demain.
Bruno hésita quelques instants.
— Je ne veux pas vous déranger, vous en avez déjà tellement fait pour moi… C’est vrai que mes vêtements sont encore mouillés…
— Alors c’est entendu. Il y a la chambre d’ami…

Je lui proposai un apéritif et il accepta volontiers : « Alors là, c’est un luxe que je n’ai pas eu depuis bien longtemps… » Assis dans le fauteuil en face de moi, il avait les cuisses largement écartées pour laisser place à ses grosses couilles étalées sur l’assise et sa grosse bite brune reposait lourdement dessus. Le gland avait une forte couronne, était rouge violacé et n’était pas totalement recouvert par le prépuce. D’où j’étais, la vue était imprenable. Évidemment, je me remis à avoir des suées et la bouche toute sèche. Bruno devisait comme si de rien n’était. Il se gratta même les couilles à un moment donné et passa les doigts dans les poils de sa bite, me mettant carrément en transe… Nous avons mangé ce qu’il avait préparé. Une fois de plus, à chaque fois qu’il m’a servi et il y tenait absolument, ce fut un réel supplice que d’avoir sa bite aussi proche de moi, à portée de main ou des lèvres et la sentir se coller à moi…

Un peu plus tard, nous nous sommes mis d’accord sur un film en streaming à regarder ensemble. Film de zombies, c’est parfait, j’adore… Dans le canapé, sa cuisse poilue frôlait la mienne et à la fin du film, elle était carrément contre la mienne et je sentais la chaleur de sa peau… Au moment de nous coucher, j’ai demandé à Bruno s’il s’était bien installé dans la chambre d’ami et s’il n’avait besoin de rien.

— Non, je ne me suis pas installé dans la chambre d’ami, rétorqua-t-il.
Je le regardai surpris.
— Vous savez, je suis loin d’être un idiot. Vous croyez vraiment que je n’ai rien vu ? Que je n’ai pas capté que vous aviez envie de ma bite ? Me voir à poil comme ça tout le temps vous rend carrément malade. Bah vous allez l’avoir ma bite.
Je restai estomaqué, tout rouge et sans voix.
— Est-ce que vous la voulez ma bite ? Insista Bruno.
Évidemment… J’en rêvais… Bruno me suivit dans ma chambre à l’étage. Je ne savais même pas quelle contenance prendre.
— Attendez, laissez-vous faire…

Il me fit asseoir sur le rebord de mon lit et à genoux devant moi, il entreprit de délacer mes chaussures. Il les ôta et défit ensuite mes chaussettes. Il posa alors un de mes pieds nus sur son épaisse bite.

— Un simple avant-goût, fit-il avec un brin de malice dans les yeux.

Ce gros sexe souple et chaud sous mon pied… Et je caressai ses poils avec le bout de mon orteil… Bruno se redressa, m’allongea sur le lit et commença à déboutonner ma chemise, un genou passé de chaque côté de mon corps en l’enserrant fermement. Il prenait tout son temps. Sa bite et ses couilles se balançaient lourdement au-dessus de moi et je recommençais à avoir la bouche sèche tellement j’avais envie de les prendre dans ma bouche, d’en déguster la saveur. Il m’ôtait maintenant mon t-shirt. Puis il s’attaqua à la ceinture de mon pantalon qu’il fit glisser lentement le long de mes jambes. Il contempla alors la forme de mon sexe qui déformait mon caleçon blanc et la tache humide au niveau du gland. Je bandais comme un malade depuis le moment où il m’avait sorti cette fameuse phrase : « Vous allez l’avoir ma bite… »

— Je vous fais tant d’effet que ça ? S’étonna Bruno…

Il ne toucha pas à mon caleçon et se remit au-dessus de moi avec un genou passé de chaque côté de mon torse. Sa bite et ses couilles me surplombaient, c’était une vue incroyablement excitante de les avoir en gros plan ainsi, le visage de Bruno très loin au-dessus. Il souriait pendant qu’il se baissait lentement sur ses cuisses, s’arrangeant pour que son gland violacé descende peu à peu au niveau de mes lèvres. Je sentis bientôt la douceur de la peau qui avait une texture comme satinée et j’y passai délicieusement la langue. Bruno descendit encore et j’ouvris la bouche pour recevoir sa bite. Il ne bandait pas… Ou pas encore… Son sexe occupait toute ma bouche. Il était chaud et doux, souple sous ma langue qui l’enserrait, le léchai, passant et repassant sur son gland. Un très léger goût salé me fit comprendre que Bruno commençait à mouiller et la bite se mit à prendre de l’ampleur dans ma bouche. J’étais aux anges. Je n’aurais jamais pu imaginer avoir un homme qui m’offrirait son sexe ce soir, d’ailleurs en général je n’avais que peu de temps pour ce genre de chose. En plus je faisais très attention car je ne voulais pas attirer l’attention sur moi. En fait, le sexe était plutôt rare pour moi. Alors une bite pareille… Ce soir…

Je suçai la queue de Bruno en la trempant de ma salive et en faisant savamment tourner ma langue autour de la hampe, de la couronne et du gland. Elle mouillait de plus en plus et son érection était maintenant au maximum. De souple et tendre qu’elle était au départ, elle était maintenant dure, encore plus épaisse et large, aux veines gonflées que je sentais palpiter dans ma bouche. Avec son érection, Bruno avait dû changer de position, il s’était allongé, soulevé sur ses bras tendus. Il me baisait la bouche à présent. Sortant presque complètement son épaisse bite de ma bouche puis la rentrant à nouveau jusqu’au fond de ma gorge. À chaque fois qu’il pénétrait ma bouche, ses grosses couilles poilues s’écrasaient sur mon menton et je n’arrêtais pas de les malaxer avec volupté. Elles étaient à la fois souples et fermes et elles semblaient regorger de semence.

— Je vais bientôt venir, fit Bruno à un moment. À vous de savoir si vous voulez recevoir mon sperme dans la bouche ou non…

Je continuai à le pomper et quelques instants plus tard, je reçus de puissantes giclées de sperme bien chaud dans la gorge. Je fus surpris par l’abondance de semence que Bruno déchargeait mais surtout par son épaisseur. Tellement épais que j’avais du mal à avaler. Quant au goût c’était assez surprenant aussi, presque fruité. Je léchai les dernières gouttes de sperme qui s’échappaient encore du méat urinaire. Bruno gardait sa bite au fond de ma bouche alors qu’elle commençait à ramollir. Elle emplissait à nouveau toute ma bouche et avait retrouvé sa texture souple. Les poils pubiens de Bruno m’emplissaient le nez et ses couilles reposaient lourdement sur mon menton. Je continuais à la sucer et à la caresser avec ma langue.

— Ça fait tellement de bien, soupira Bruno. Une bonne bouche, ça faisait si longtemps… Que ça soit celle d’un homme, ce n’est pas très important, ça reste une bouche bien chaude, un bon trou pour ma bite…

Et il se retira.

— Vous en avez d’ailleurs un autre de trou. Est-ce que vous voulez ma bite par là aussi ?

On ne peut pas dire qu’il y mettait des formes, c’était plus que direct mais…

— J’aimerais, oui… Si vous pouvez…
— Un trou est un trou. Je peux.

Bruno me retourna, baissa simplement mon caleçon et força sur mes cuisses pour les ouvrir. Il releva mes hanches et passa son gland longuement sur ma rondelle en crachant abondamment. Je sentais sa bite se remettre à bander contre ma raie. Je la sentais toute dure maintenant. Il força contre mon anus puis me pénétra directement à fond. Je poussai un cri à la fois de douleur mais de plaisir aussi. Il y avait tellement longtemps… Bruno agrippa mes hanches et se mit à me pilonner. Mes entrailles s’échauffaient sous ses coups de boutoir de plus en plus rapides et profonds. J’avais comme un feu intérieur qui me brûlait, j’étais fiévreux et en transe quand je sentis sa bite se contacter violemment dans mon corps. Son sperme jaillit au fond de moi et moi-même, j’éjaculai dans mon boxer sans même avoir eu besoin de me toucher. Je m’écroulai sur le lit, la bite de Bruno toujours plantée dans le corps à décharger ses dernières gouttes de semence. J’étais épuisé mais totalement comblé. Comme il avait fait avec ma bouche, Bruno attendit un bon moment alors que sa bite s’était ramollie pour me libérer.

— J’en peux plus mais ça m’a fait tellement de bien, fit-il en s’écroulant à mes côtés. Mais il y a une chose que je ne supporte pas, c’est d’avoir la bite pleine de sperme. Soit vous me la nettoyez, soit je file à la salle de bain.
Bien sûr que j’ai léché tout le sperme qui engluait son sexe. Retrouvant cette épaisseur et ce goût fruité qui m’avait surpris… Je n’ai pas vraiment pensé à envoyer Bruno dans la chambre d’ami, lui n’a rien dit non plus, nous avons sombré très rapidement dans un sommeil profond et réparateur.

Quand je me suis réveillé le lendemain, il n’était plus à mes côtés. En descendant l’escalier, j’ai senti une agréable odeur de café qui venait de la cuisine. Sans surprise, Bruno était à poil, affairé à préparer un petit déjeuner copieux. Cette fois, je n’ai pas hésité à palper son sexe et ses couilles pendant qu’il me servait. Il se mit à rire.

— Vous aimez la bite, vous. Profitez-en, mes affaires doivent être sèches…
Merde, oui c’est vrai…
— Et si vous restiez un peu, proposai-je. Vous vous voyez retourner dans ce froid ?
Bruno, hésitait, réfléchissait :
— Vous me proposez un hébergement pour quelques temps, c’est bien ça ?
— Oui, c’est ça.
— En échange de quoi ?
— Exactement la même chose que ce que vous avez fait depuis que vous avez mis un pied chez moi. Rien de plus.

Bruno hésita encore quelques instants :
— C’est entendu. Je m’occupe de la maison et je vous baise. Ça me va.

Mon demi-frère

À l’époque où se sont produits les évènements relatés dans ce texte, j’avais tout juste seize ans. Je vivais seul avec ma mère depuis quelques années maintenant lorsqu’elle rencontra un homme. Un homme noir, grand et costaud, avec une barbe bien taillée. Rapidement, ma mère me le présenta, puis cet homme nous introduisit son fils. Je m’aperçus instantanément que nous n’avions pas beaucoup d’atomes crochus. Il avait trois ans de plus que moi. Il était déjà très beau, relativement musclé, plutôt sportif, assez populaire. Sa couleur de peau était plus pâle que celle de son père, sa mère étant blanche. Son physique m’attirait, mais nous ne savions pas, la plupart du temps, quoi nous dire. Ses champs d’intérêts (le rap, les sports – en particulier le basketball –, les filles…) ne ressemblaient pas aux miens (les arts – en particulier la littérature –, l’histoire et… Les garçons).

Les choses s’enchaînèrent rapidement. Ma mère m’annonça qu’ils aménageraient avec nous. Je n’avais pas mon mot à dire. Je devrais partager un peu de mon intimité. Ça ne m’enthousiasmait pas. Surtout qu’il avait l’habitude de se promener torse nu ou en boxer dans la maison lorsque son père l’obligeait à faire acte de présence lors de soupers communs visant à faire plus ample connaissance les uns des autres.

Pendant trois mois et l’équivalent d’une vingtaine de soupers, il se pointa avec au moins 15 filles différentes. Toutes ressemblaient à des versions juvéniles des femmes que l’on peut voir se tortiller presque nues pour le bon plaisir de leur pimp dans les clips de rap. Il avait le même genre d’attitude envers les filles qu’il ramenait à la maison. Il ne se gênait pas pour leur caresser les fesses ou les seins, sans parler des baisers langoureux et presque animal qu’il échangeait avec elles, plaçant sa main derrière leur tête ou même contre leur gorge, montrant par ces gestes qu’il était en contrôle de la relation. Je le vis à quelque reprises glisser une main dans leur pantalon et sous leur petite culotte, leur tripotant vraisemblablement le clitoris, du moins d’après le plaisir que, manifestement, elles en tiraient. Il guida d’autres fois leurs mains hésitantes vers son entrejambe, poussant l’audace jusqu’à glisser une de leur main dans ses pantalons, les intimant de lui caresser le pénis sans prendre la peine de leur demander leur avis.

Ma mère trouvait son comportement déplacé (« En v’là des manières ! Nous ne sommes pas dans un film porno. Des relations amoureuses, ça se construit dans le respect mutuel, sans précipitation. À cet âge, on ne connaît encore rien »), tandis que son père, lui, éprouvait manifestement de la fierté à observer son charmeur de fils ramener d’aussi nombreuses conquêtes lors des soupers familiaux, il posait donc sur lui un regard bienveillant. Cédant sur toute la ligne à son nouvel amoureux, malgré ses déclarations de principe, ma mère laissait faire mon demi-frère sans le sermonner, au contraire de l’attitude qu’elle adopterait immanquablement avec moi si j’avais eu le même comportement au même âge que lui.

Quand il n’était pas accompagné, il passait le plus clair de son temps à dribbler avec son ballon de basket, du moins quand nous étions à l’extérieur (puisque son père l’avait averti devant moi qu’il était strictement interdit de jouer avec son ballon de basket à l’intérieur, « question de politesse élémentaire », ajoute-t-il même d’une voix autoritaire à l’endroit de son fils). Parfois, il me le lançait en me criant « attrape »… Sans que je ne m’y attende. Je me suis pris à quelques reprises le ballon en pleine figure. Il éclatait alors de rire, tout en s’excusant de manière peu sincère. Je m’apercevais qu’il me regardait avec l’air de celui qui dit : « Tu es bizarre ».
— Va aider ton demi-frère à apporter ses bagages dans sa chambre, me demanda ma mère le jour fatidique lorsqu’elle entendit la voiture de son amoureux entrer dans la cour.
— Tu veux que je t’aide à apporter quelque chose, demandai-je à mon demi-frère lorsque je fus arrivé près de la voiture.
— Tiens, prends ça, me répondit-il en poussant sur moi un sac de sport.

Son geste fut si brusque que je manquai de perdre pied. Après avoir retrouvé mon équilibre, je me dirigeai avec son sac jusqu’à sa nouvelle chambre, bientôt curieux de savoir ce qu’il y avait à l’intérieur. J’étais sur le point d’assouvir ma curiosité quand il entra dans la pièce et qu’il s’aperçut que je m’apprêtais à fouiller dans son sac.
— Touche pas à mes affaires, petit fouineur, me lança mon nouveau demi-frère. Et ne me regarde pas de cette façon-là.
À ces mots, je tournai les talons et je repartis de plus belle vers la voiture, en attente d’un autre bagage à transporter.
— Hé, attends, tu m’as piqué quelque chose. Ne crois pas que je n’ai rien vu.
— Je n’ai rien pris, clamai-je sur le ton de celui qui a quelque chose à se reprocher, même si je ne faisais qu’exprimer la stricte vérité.
— Il me manque des condoms, me lança-t-il sans la moindre gêne, ni même une quelconque hésitation.

Je devins rouge, même si je ne lui avais rien volé. La seule évocation des condoms avait suffi à me rendre mal à l’aise. Je savais de quoi il s’agissait. J’avais eu le temps de m’en apercevoir en faisant quelques recherches sur internet. Je m’étais aperçu de leur présence dans certains films porno que je regardais, seul à la maison, les soirs pendant lesquels ma mère travaillait. Ma mère était infirmière. Elle passait de longues heures à l’hôpital. Je restais souvent seul à la maison jusqu’à tard dans la nuit. C’était aussi cet espace de liberté que je perdais avec l’aménagement de mon nouveau demi-frère. Le voilà déjà qui m’accusait de lui voler des condoms ! Ça augurait bien pour la suite de notre relation…

— Je ne t’ai rien pris.
— Bon, ce n’est pas grave. Je te les laisse. Tu pourras les utiliser pour te masturber. Petit freak !
— Je ne t’ai pas pris de condoms. Tu as dû mal compter combien tu en avais amené dans ton sac.
— Je viens de te dire que je te les offre. Alors, oublie-ça. De toute façon, je suis capable de m’en procurer d’autres. J’en aurai donc quelques-uns en réserve lorsque l’occasion se présentera de les utiliser.
— Il fait vraiment chaud ici, ajouta-t-il en enlevant son chandail.

Je ne pus m’empêcher d’étudier son torse en me mordillant légèrement les lèvres. Je manquais de subtilité. Il s’est rapidement aperçu que son strip-tease involontaire de show-off avait capté mon attention. Il me prit la main et la posa sur son torse en disant :
— Touche, puisque c’est ce que tu souhaites.
Je le laissai faire. Je me dis qu’il aimait être admiré, désiré. Que ce genre d’attention, venant d’une fille ou d’un « freak » n’était pas pour lui déplaire. Pourtant, mon optimisme ne résista pas à l’analyse. Rapidement, il s’écria :
— Je le savais. Tu es gay.

Puis, il se retourna abruptement, me contourna et se dirigea de nouveau vers la voiture. Mon cœur battait la chamade. J’avais été outé. Mon demi-frère m’avait pris au piège. Il utiliserait probablement cette information pour me compromettre, me dis-je alors, passablement moins optimiste que l’instant précédent. Il en parlerait sûrement à tous ses copains, et tout le monde à mon école rirait de moi. Tous les gars de mon âge l’apprendraient à coup sûr. Les pires scénarios me traversaient l’esprit. J’étais foutu !

Je savais qu’au moins l’un des amis de mon demi-frère avait un frère de mon âge. S’il m’est arrivé de me faire écœurer et traiter de tapette ou de fif à l’école, je passais habituellement sous le radar. Je n’étais pas efféminé, ni dans ma démarche, ni dans le son de ma voix, ni dans ma gestuelle générale, même si je n’étais pas très grand par rapport aux autres garçons de mon âge, ni large d’épaules, ni particulièrement musclé. Pour tout dire, je ne correspondais pas à l’apparence très masculine des sportifs de ma classe — je n’avais pas non plus le charme que les filles de mon âge, ou un peu plus jeunes, leur trouvait. Les filles de ma classe ne s’intéressaient pas à moi, ou le cas échéant, je ne m’en rendais pas compte. C’était presque une chance.

On me trouvait bizarre. Je restais à l’écart. J’évitais le stigmate. Je parvenais à demeurer invisible aux yeux de la plupart de mes camarades. Le prix à payer était la solitude. Le frère de l’un des amis de mon demi-frère, celui dont je viens à peine d’évoquer l’existence, m’avait une fois adressé la parole dans un corridor de mon école pour me demander d’un ton brusque si j’en avais fini avec l’abreuvoir. Autrement, silence radio. Il m’arrivait bien sûr de parler avec certains de mes camarades de classe, mais je n’ai jamais noué une forte relation d’amitié avec l’un d’entre eux.
Mes amis les plus chers étaient des personnages de romans ou de films. Habituellement, je m’emparais de l’histoire que je lisais ou que je visionnais à la télévision ou au cinéma et j’y ajoutais un personnage, qui me servait alors d’alter-ego. Si j’ai survécu à ma première année et trois quarts à l’école secondaire, c’est grâce à mes alter-ego. Je ne me doutais pas encore que l’un de ces alter-ego, qui émergeait parfois de mes fantasmes, trouverait bientôt une place au sein de mon existence, se matérialiserait ou s’incarnerait à travers certaines de mes relations avec mon demi-frère et ses amis, avec quelques camarades de classe et, même, avec des hommes habitant à proximité de la maison familiale.

J’avais de l’imagination. Mes fantasmes étaient peu communs. Il m’arrivait souvent, le soir venu, de m’enrouler dans mes couvertures, de m’attacher les poignets ou les jambes avec des draps, de simuler que j’étais pris au piège, que l’on m’avait ligoté. J’imaginais être kidnappé par les membres d’une tribu amérindienne, comme cela est arrivé aux premiers temps de la colonie de la Nouvelle-France à certains enfants de la Nouvelle-Angleterre lors de virées qu’effectuaient à Boston ou ailleurs des bandes amérindiennes accompagnées de leurs compagnons d’aventures canadiens-français. J’y ajoutais seulement mes fantasmes sexuels. Je m’imaginais être dans une sorte de version homosexuelle (et adolescente) de Pocahontas. Un jeune amérindien m’introduisait au sein de la tribu amérindienne dans laquelle je me retrouvais. À peine s’était-il présenté qu’il commençait à me sucer, pour ensuite me demander de lui rendre la politesse. Il m’introduisait finalement auprès des siens, dans un long rituel d’initiation, une orgie.

À l’école, j’écoulais le temps qui passait. La découverte de mon homosexualité par mon demi-frère rompit ce fragile équilibre que j’avais trouvé entre ma vie scolaire, fictive — comme un bon acteur de théâtre, je vivais derrière un masque (et je longeais les murs) —, et la vie bien plus authentique que je vivais à travers les livres que je lisais ou les films que je regardais, ou à travers les fantasmes qui surgissaient de plus en plus fréquemment dans mon esprit. Depuis que mon demi-frère avait découvert mon homosexualité, j’appréhendais le retour en classe. Je ne passerais plus inaperçu. Le déménagement de mon demi-frère et de son père avait eu lieu en pleine semaine de relâche. Nous recommencerions lui et moi l’école dans deux jours. Nous allions à la même école, même si nous ne le savions pas avant que ma mère et son père n’entament une relation amoureuse. Comme il était plus âgé que moi de quelques années, nous ne nous étions jamais parlé auparavant. Je connaissais vaguement son existence, ou plutôt l’existence du groupe d’amis avec lequel il se tenait. Je les trouvais intimidants.

La journée de l’emménagement de mon demi-frère se passa sans nouvel incident, du moins au début. En fait, celui-ci était occupé à installer ses affaires dans sa nouvelle chambre. Je suis pour ma part retourné lire dans la mienne. Jusqu’à une heure environ avant le souper. Ma mère est venue me voir dans ma chambre pour me demander si ça se passait bien avec mon demi-frère. Je lui ai dit que oui. Elle me demanda ensuite de lui transmettre le message que nous souperions à 18h. Elle voulait que je lui souligne « qu’ici, et à partir de maintenant », les soupers seraient des « moments familiaux privilégiés ». J’ai dû réprimer un éclat de rire. Je me voyais mal aller dire ça à mon demi-frère. Ma mère insista. Je lui dis que ça ne me tentait pas. Elle me répondit que je le ferais quand même (« En v’là des façons de rouspéter. On ne fait pas tout ce qui nous tente, dans la vie… On aimerait que ça se passe bien, Léopold et moi, que nous puissions former une famille heureuse. Il va falloir que tu fasses un effort, Jérémie chéri… »).

En me rendant à la chambre de mon demi-frère, je me suis mis à espérer le surprendre en boxer. Je n’envisageais pas d’assister à un spectacle bien plus excitant encore ! La porte de sa chambre était entrouverte. Je le vis distinctement, couché sur son lit, en train de se masturber. Il était entièrement nu. Son pénis me paraissait énorme. Il pourrait facilement être acteur dans un film porno, me suis-je dit. Je ne pus m’empêcher de me caresser l’entrejambe en me tenant dans l’entrebâillement de la porte, malgré le risque évident d’être surpris. Je me mordis la lèvre et je salivai à la vue du magnifique pénis qu’il exposait devant moi à son corps défendant. Dans la position dans laquelle il se trouvait, son torse me paraissait encore plus magnifique. Ou peut-être était-ce dû au fait qu’il était complètement nu ? J’étais trop confus sur le moment pour départager ce que je ressentais, ce qui m’excitait le plus lorsque je l’observais. Ses abdos étaient bien définis. Les observer en partant du bas de son corps, de ses cuisses en particulier, en m’attardant volontiers au passage sur ses couilles et sur son pénis, me procurait une intense sensation de plaisir. Je me délectais. Je détaillais la moindre parcelle de son corps à laquelle j’avais accès de l’endroit où je me trouvais depuis presque cinq minutes maintenant quand nos regards se croisèrent. Il me vit ! J’en étais rouge de honte. Je baissai les yeux. Me voilà à nouveau dans une situation embarrassante ! Je vais devoir subir sa colère, me dis-je.

— Allez, entre, m’enjoignit-il.
Je m’introduisis dans sa chambre, sans le regarder, les yeux baissés vers le plancher.
— Regarde-moi. C’est c’que tu veux, non ? Oui. Je vois comment tu me regardes. Tu n’es pas très discret ! Chaque fois que tu peux, tu en profites, hein, sale petit pervers ?

Je me mis à l’observer plus attentivement pendant qu’il continuait à se masturber devant moi. Il ne me regardait pas, ou à peine. Pour lui, j’étais un spectateur comme un autre devant lequel il pouvait s’exhiber. Il aimait qu’on l’admire, quoi ! Eh bien, il serait servi. Il m’avait invité, alors je ne me gênerais pas. Mon érection était maintenant visible à travers mes pantalons, à condition bien sûr que ça l’ait intéressé de me regarder l’entrejambe. Je me caressais en l’observant pendant qu’il se masturbait avec la main droite, avec des gestes puissants. Plusieurs gouttes de liquide pré-séminal apparaissaient sur le bord de son méat urinaire. J’aurais bien voulu y goûter. Soudain, je vis son corps se contracter. Il éjacula. Longtemps. Comme au ralenti. Je vis quelques jets de sperme être projetés sur son torse, les dernières gouttes dégoulinant le long de ses mains, de ses cuisses. C’était une sacrée éjaculation. Ce l’était en comparaison avec les miennes, mais, même dans les films pornos que j’avais visionnés sur internet, il était rare que l’éjaculation soit aussi abondante. Son torse me paraissait encore plus beau maintenant que quelques filets de sperme s’y étendait. Je me mordis la lèvre. C’est à ce moment-là qu’il tourna ses yeux vers les miens et qu’il esquissa un demi-sourire.

— Ça t’a plu ?
— Oui, parvins-je à lui répondre, la voix enrouée, la gorge nouée.
— Passe-moi la boîte de kleenex qui se trouve sur la commode à ta droite.

Il essuya le sperme qu’il avait sur le torse, d’un geste ferme et vigoureux de la main. J’évitai toutefois tout contact physique avec lui lorsque je lui tendis la boîte de kleenex, de crainte d’être de nouveau confronté à sa brusquerie. J’en profitai cependant pour me rapprocher, pour avoir une meilleure vue de son corps.
— Maintenant, va-t’en, tonna-t-il en me poussant à l’extérieur de la pièce et en refermant brutalement la porte de sa chambre tout de suite après que j’en sois sortie.
Le message que j’étais supposé lui transmettre attendrait, me dis-je. Je restai pourtant devant la porte, l’air interdit. Après environ une minute, mon demi-frère la rouvrit. Il s’était habillé.
— Tu attends quoi ?
— Euh. Rien. Ma mère voulait que je te dise que l’on va souper à 18h… Ça et un sermon sur l’importance de passer des moments en famille.

Je restais fixé sur son entrejambe.
— Va falloir que tu passes à autre chose. Le show est fini.
La soirée se déroula sans nouvel incident. Lors du repas, je ne pouvais m’empêcher de lui jeter quelques regards gênés. Je restai toutefois silencieux. Ma mère et son nouvel amoureux, Léopold, échangeaient à propos des vacances d’été qu’il restait à planifier. Ils sollicitaient notre avis, à mon demi-frère et à moi. Ça ne m’intéressait pas tellement. Mon demi-frère souhaitait juste pouvoir inviter des amis ou une fille, qu’il y ait une table de billard dans le chalet que nous louerions. Je me contentais de hocher la tête. Mon demi-frère me sourit. Je ne sais pas à quoi il pensait, mais moi, je m’imaginais revivre un moment comme celui que je venais de vivre, alors qu’il s’était masturbé devant moi. Si j’avais su ce qui m’attendait au cours de ces vacances…

Je me suis branlé une bonne partie de la soirée en repensant à la scène de masturbation à laquelle j’avais assistée. J’avais fermé la porte de ma chambre, j’avais mis de la musique dans ma chaîne stéréo, je m’étais enroulé dans mes couvertures. Comme ça, au moins, si on me dérangeait, je pourrais prétexter que je relaxais en écoutant un peu de musique. Je songeais à de nouveaux scénarios. Je m’imaginais en train de le sucer, de lui lécher les testicules, de lui caresser les cuisses ou le torse, tout en m’appliquant à lécher l’énorme queue qu’il avait entre les jambes. Je songeais au plaisir que j’aurais pu prendre si j’avais pu goûter à son sperme. Je continuais d’appréhender le retour en classe, mais je n’étais pas encore fixé sur ce que l’avenir me réservait.