Mon maître – Chapitre 2 : La pénétration

« Allonge toi sur le dos. Je veux voir ta réaction, tes yeux et ta bouche tordue de douleur lorsque mon énorme queue sera plantée tout au fond de toi » me dit-il avec une assurance folle. Je m’exécutai, cette position est ma préférée. Avec un tel calibre, je risquais de m’en rappeler. Il s’est donc positionné au-dessus de moi, a saisi mes lèvres avec les siennes et a murmuré : « Tu es vraiment très beau ». Il a saisi de sa main gauche sa queue, a lâché un bon mollard pour l’en enduire, s’est placé à l’extrémité de mon cul et m’a pénétré d’un coup. Sec et franc. Jusqu’à la garde. Jusqu’aux couilles. En effet, ma bouche a dû se tordre vu le cri que j’ai lâché, mes yeux ont dû être exorbités mais je ne l’ai pas lâché du regard. Lui non plus d’ailleurs. Son regard me terrifiait. Depuis la première fois ou je l’ai rencontré d’ailleurs, dans ce bar. Il était réellement impressionnant.

Après être resté planté au fond de moi, il m’a pilonné. Avec violence encore, il m’a également saisi le cou pour m’étrangler, m’a ordonné d’avaler les mollards bien gras et il m’a collé des baffes à m’en décoller la mâchoire. Alors qu’il était toujours là, planté dans mon cul à faire des va-et-vient de taulard. Je l’admirais. Qu’il était beau mon Monstre. Alors que j’étais rendu à l’état de vide couilles. La pénétration a duré longtemps, mon cul était endolori, mon dos me brûlait et j’avais déjà hâte de rentrer chez moi pour me plonger dans un bain chaud. C’est alors que ses yeux se sont révulsés et qu’il a saisi fermement mes hanches, il a hurlé pour lâcher toute sa purée grasse et épaisse au fond de mon cul. Et il est resté là, de tout son poids sur moi. Son énorme queue était encore dans mon cul, ma queue était encore toute dure entre nos deux corps.

Au bout d’un certain temps, il s’est relevé, a retiré sa queue et en a vérifié l’état. « Propre ! Quelle chance », je m’étais fait un lavement bien profond avant de venir. « J’ai pour habitude de vider ma vessie juste après avoir niqué, je tiens ça de mon père. C’est ta première, donc je te laisse aller dans la douche histoire que je marque mon territoire. » me dit-il. Et là, dans mes yeux, comme une étincelle. Il a dit la première fois. Ce qui suppose qu’il y’en aura des suivantes… Je me suis levé difficilement pour rejoindre sa douche. Me suis installé à genoux dans sa douche à l’italienne, et j’ai attendu bouche ouverte pour recevoir sa pisse. Une première encore. Il a allumé les lumières et j’ai pu apercevoir les rainures dans mon dos, les lacérations rouge écarlate dues aux coups de ceinture tellement nombreux. Et il a pris sa queue de la main droite et a visé directement ma bouche. Il m’a arrosé de son liquide bien chaud, qui m’a fait du bien. Une fois terminé, il m’a tendu une serviette et a refusé que je me lave ou me rince chez lui.

Il m’a tendu mes affaires, je me suis rhabillé et il m’a expliqué : « Au petit déjeuner, je prends deux pains au chocolat, la boulangerie en bas ouvre à 4h, tu files m’en acheter et je te file une récompense quand tu reviens » en me tendant un billet de 5 balles. Je descends les escaliers tranquillement, je suis embué et ne sais plus ni quoi ni comment penser. Je me rends machinalement « Aux péchés normands », une superbe boulangerie, je commande, on me tend les pains et la monnaie. Je rebrousse chemin, toque tout doucement à sa porte, je lui tends sa demande. Il a juste enfilé son caleçon. Il me tend ses chaussettes noires et puantes qu’il m’offre. « Mets-les dans ta bouche et mets-toi à quatre pattes dans le couloir, ne t’en fais pas, il n’y a personne à cette heure-là. » Je m’exécute et suis hyper content de pouvoir repartir avec ses chaussettes puantes. « Prêt pour ton cadeau ? » me dit-il, je lui rétorque que oui. Et sans ne rien y comprendre, je sens un coup monumental dans mes couilles qui me fait hurler. Je comprends alors mieux l’intérêt de ses chaussettes dans ma bouche qui ont bien caché ma douleur. Il avait pris un élan de son pied droit pour le planter directement dans mes couilles encore toutes excitées de ce que j’avais vécu. Je me suis alors effondré, après ce pénalty direct dans mes couilles.

« Je te contacte. Ne t’avise pas de m’écrire avant. » me dit-il en me parlant alors que je suis prostré sur le carrelage de son hall d’entrée. Il ferme la porte à clés et me laisse là jonché sur le sol, incapable de bouger tant la douleur dans les couilles me lance. Je m’effondre, ne retenant plus mes sanglots. Les ombres sous la porte me garantissent de la présence de mon futur Maître juste derrière elle, à m’écouter sangloter. Je suis même certain que sa queue est en mode warrior à nouveau. Je prends alors sur moi pour me relever et ne pas lui laisser encore profiter de ce spectacle minable, si tant est qu’il soit excitant pour lui. Je me lève et quitte son appartement pour rejoindre le mien.

Arrivé chez moi, à 5h27 du matin, je me laisse couler dans mon lit et m’endort rapidement. J’avais bien fait de le voir la veille d’un jour de congé pensais-je en me réveillant à presque 15h. Mon corps est en bouillie et un bon bain sera salvateur pour lui, je m’enquérais donc à passer à la salle de bain et prendre du temps pour moi. J’allume des bougies parfumées et me plonge dans un bain bouillant, les zébrures dans le dos et sur le haut des cuisses ravivant ma douleur. Et puis j’ai repensé au Maître, et me suis demandé s’il allait me contacter.

Deux jours après, je reçus un message de sa part sur WhatsApp, me demandant si je voulais remettre le couvert avec lui… Et puis évidemment, nous nous sommes revus. Une bonne dizaine de fois avant qu’il me fasse une demande étonnante. C’était à chaque fois plus intense, à chaque fois plus intéressant. Je cherchais néanmoins à espacer nos entrevues tant il me laissait des marques à chaque fois. Morsures, traces de ceinture, fesses rougies et même brûlures une fois. Il voulait me punir de ne pas être assez docile alors il avait décidé de me brûler les flancs avec son briquet. Les brûlures étaient superficielles, mais c’était douloureux. Et puis, il y eut ce soir… Nous étions au restaurant et il a sorti un contrat de sa sacoche, une liasse de feuilles blanches, agrafée et qui portait pour titre : « Contrat d’appartenance ».

– Veux tu m’appartenir ? me demanda-t-il, comme s’il venait de me faire une demande en mariage.

J’étais tellement étonné de cette demande, et j’étais déjà tellement accro à lui que je n’ai pas refusé une telle offre. Je me suis jeté à son cou pour le remercier. Il m’a refroidi en me disant que je devais lire avant d’accepter. Que les clauses étaient sévères mais justes. Que la dévotion fût totale mais que le retour en arrière était impossible. Il m’a fait lui lire la totalité du contrat, toutes les clauses. J’ai dû lire à haute voix pour que mon Maître aurait la possibilité de me faire coucher avec quiconque, qu’il pouvait me traiter de manière inhumaine, que la violence serait quotidienne, que je serais rendu à l’état de larbin ou que je serais son chiottes si cela lui chantait. Bien sûr, à la signature, je n’imaginais pas encore possible toutes ces choses. Et je ne pensais pas mon Maître capable de toutes ces humiliations. Mais au fond de moi, cela m’excitait incroyablement. Même d’imaginer mon Maître à quelques centimètres de ma bouche à extraire une merde énorme et puante. Et pourtant, l’avenir dira bien le contraire. J’ai signé le contrat le soir-même et c’est ainsi que j’avais comme signé un pacte avec le diable. Mais c’est la plus belle chose qui me soit arrivée, même des années après, je le pense encore. Le contrat stipulait également sa possibilité de me prêter, à qui voudra. Peut-être aurais-je du négocier certains articles.

Mon maître – Chapitre 1 : La rencontre

Je bosse pour le Tiki Lounge à Paris en tant que serveur depuis bientôt un an et cette vie n’es pas la vie dont j’avais rêvé plus jeune. Je m’étais plongé dans les études mais après ma licence, aucune offre d’emploi n’est venue. Par conséquent, habitant toujours chez mes parents, je me décidai à trouver un petit boulot, afin d’avoir un peu d’argent et pourquoi pas me trouver un appart. Ce qu’il y a de bien dans le taf de serveur, c’est que vous rencontrez des gens, parfois sympas, souvent lourds mais ce n’est pas un boulot chiant comme la pluie.

Un jour, j’ai vu rentrer un mec qui m’a de suite fasciné. Il était accompagné d’un autre mec à l’air totalement désespéré et presque au bout de sa vie. Le mec en question avait des cernes presque violets malgré son jeune âge. Le mec qui m’a tapé dans l’œil, lui est grand, presque autant que moi, il doit avoir la trentaine, l’œil vif et noir, le regard profond et une barbe de quelques jours. Ils se sont assis à l’arrière, de manière un peu cachée. Le moche est venu me voir pour me commander un cocktail pour « le Maître » et un coca pour lui. Je me demandais pourquoi il me parlait du Maître. Ce dernier, en tout cas, ne me lâchait pas de l’œil, et je ne semblais pas le laisser indifférent à en croire son sourire et le paquet énorme qu’il traine à l’entre-jambe.

Ils sont restés au bar, sans trop se parler. Leur relation paraissait juste étrange. Une petite heure après, alors qu’il m’avait bien bouffé du regard, le Maître s’est approché pour me glisser un papier, sans me dire un seul mot, juste un clin d’œil. Sur ce mot, il y avait une adresse et un numéro de téléphone. J’ai attendu la fin de mon service, en début de soirée pour l’appeler. Il a décroché assez vite et j’ai pu alors entendre le son de sa voix. Elle était brute et grave, à son image. Je lui ai dit que j’étais le barman, il m’a rétorqué savoir qui j’étais. Avant même que je ne décroche. Il ne s’étend pas mais me dit qu’il a envie de me voir et pourquoi pas de me la mettre. Comme ça. Direct. J’étais un peu sur le cul, mais une telle proposition ne se refusait clairement pas. Rendez-vous était pris le lendemain en milieu de matinée chez lui.

Je me suis apprêté pour rejoindre celui qui deviendrait assez rapidement mon Maître à moi. Je m’étais fait le plus beau possible, fait un lavement bien profond et enfilé un joli joscktrap jaune poussin. Je suis arrivé à l’adresse indiquée, il habitait à une petite heure de chez mes parents en TER, à côté de la Gare de l’Est. Il m’a ouvert en débardeur blanc et jogging, TN aux pieds. Il était encore plus beau que dans mes souvenirs de la veille. Il m’a fait entrer dans un immense studio, seule sa chambre semblait isolée, hyper bien tenu, ça sentait presque le produit ménager. Il n’a pourtant pas vraiment l’air d’être une fée du logis. Il m’a proposé une bière, j’ai accepté, il m’a alors de suite mis au parfum : « Vas les chercher au frigo, troisième rayon en partant du bas ». Je me suis exécuté, j’aime les mecs assez directs et autoritaires. Je lui ai apporté sa bière tandis qu’il avait retiré une de ces TN, montrant une paire de Sk8erboy bien dégueulasse.

« Et le mec d’hier ? Il est passé où ? » lançais-je pour parler un peu, avant que de me soumettre sexuellement. Il m’a répondu d’une banalité sans nom : « Je l’ai mis dehors ce matin, il avait fait son temps et je n’avais plus envie de voir sa gueule. Il m’aura servi même pas une année et il était totalement obsolète. Moi j’ai besoin de quelqu’un d’efficace, de chaud et qui ne bronche pas trop. J’te prends à l’essai ? ». J’étais encore une fois bouche bée de tant de franchise venant d’un mec que je ne connais que trop peu. J’ai hésité à lui répondre, ne sachant trop que dire. Il m’a alors pris par le cou et me dit : « Allé, sniffe un peu ça ! ».

J’ai donc pour la première fois senti l’odeur du mâle que je servirai pendant plusieurs années. Ses chaussettes étaient dans un état lamentable. Des odeurs de transpiration, de jus et même de pisse me remplissaient les narines. J’étais aux anges, alors qu’il retirait sa deuxième TN. Je humais ses chaussettes tandis que lui avait déjà glissé sa main dans son survêt. Il me mettait bien la gueule contre ses chaussettes, qu’il retira progressivement pour me faire profiter de ses pieds nus, qui avaient une putain d’odeurs de mâle.

Et puis, ce qui devait arriver arriva. Il me demanda de m’assoir devant lui, il s’est mis debout et a descendu son survêtement et j’ai pu apercevoir le plus gros calibre que je n’avais encore vu. Une grosse queue, lourde, massive, épaisse, poilue et puante. Je n’avais même pas imaginé un jour pouvoir ne serait-ce que voir une aussi grosse queue. Il ne s’est pas fait prier, une fois assis à nouveau sur son canapé un débardeur pour seul vêtement, il m’a regardé droit dans les yeux et m’a dit « Profites-en ! ».

J’ai donc goûté pour la première fois sa grosse teub veineuse et suintante de pisse. Ça humait le mâle dans toute sa splendeur. Alors qu’il remplissait le canapé entier avec sa carrure et son charisme, j’étais à quatre pattes devant lui à essayer d’engouffrer son chibre énorme dans ma bouche. Après de multiples tentatives, je m’aperçus que c’était peine perdue. Néanmoins, j’essayais d’en prendre le plus possible en bouche, je sais ce dont a besoin et envie un homme. J’alternais parfois en léchant ses couilles de taureau poilues. L’odeur d’une bonne paire de couilles… Il semblait apprécié le traitement que ma bouche lui offrait. Au bout d’un moment, il s’avança un peu pour m’offrir son cul à bouffer. Là encore, les odeurs se faisaient bien pesantes, je m’en suis donné à cœur joie à bouffer ce magnifique trou qu’il me donnait. Ça a bien duré une dizaine de minutes.

« Allonge-toi sur le dos » me dit-il. Je m’exécute et il vint placer une de ses chaussettes puantes dans mon gosier et me plaquer ses gros panards sur le torse. J’étais sous la pression de ses jambes musclées, ne pouvant que peu bouger, il a saisi la télécommande et a allumé sa TV, il s’est penché un peu plus pour chopper la manette de sa console et s’est fait un match sur Fifa, tranquille. J’ai juste eu droit à un « Je fais redescendre tranquille la pression. Mais après, je m’attaque à ton cul ! » qui m’a excité comme un malade. Je n’ai pas débandé depuis le début du plan. Ce mec est un monstre merveilleux, un amant qu’on a la chance de croiser une seule fois dans sa vie. Et je prenais cette nuit comme un cadeau, je n’imaginais pas que c’eût pu durer. Au bout d’un long temps, il s’est redressé et a éteint la TV.
« Je vais jouer un peu avec toi. Je vais faire un décompte, de 100 à 0, tu devras tenir le plus longtemps possible alors que tout mon poids, quasiment un quintal, sera sur ton estomac. Le nombre restant sera le nombre de coups de ceinture que je t’infligerai avant de te féconder comme la femelle que tu es » me dit mon Maître.

J’en ai le souffle coupé, je n’ai évidemment jamais pratiqué ce que, je l’apprendrai plus tard, se nomme trampling. Cette pratique est dangereuse mais si elle est pratiquée avec précaution, elle est excitante. Néanmoins, mon Maître saura par la suite que c’était davantage une punition qu’autre chose pour moi. Il s’est levé, faisant reposer tout son poids sur moi. J’eu le souffle coupé rapidement, et ma peau dut virer au rouge écarlate très vite.

« 79, 78, 77 ! » s’arrêta-t-il en mettant ses pieds juste à côté de mon corps. J’étais épuisé mais la vue que j’avais de son cul poilu, ses couilles rebondissantes et son sexe dressé étaient, eux aussi, à couper le souffle. « 77 coups de ceinture pendant que te prépares le fion pour ma grosse queue. Le gel est à portée de main. Installe-toi sur le canapé » me dit-il. Je pris donc position sur le canapé, cul relevé et offert pour mon Maître. Je savais que sa ceinture allait me faire mal. Atrocement mal, comme jamais je n’avais eu mal. Aucun mec ne m’avait jusque-là touché, si ce n’est quelques baffes ou fessées. J’ai pris le gros pot de gel posé sur la table et j’ai sorti un peu de liquide lorsque le premier coup tomba sur mes reins, comme une massue. C’était vif. C’était violent. Je ne m’attendais pas à cela.

« Celui-là, il ne compte pas, tu ne l’as pas compté. Commence à 77. » me dit-il, tout fier de sa blague. Alors j’ai compté, comme un fou, en hurlant parfois les nombres tant la douleur m’irradiait. Ma main se baladait dans mon trou de balle, pour l’induire de ce gel et ne pas trop souffrir lors de ses assauts. Les coups pleuvaient et rien n’était épargné : dos, cul, pieds et même mes bras lorsque mes doigts se baladaient dans mon fondement. Et puis est arrivé le « 5 » toujours autant crié de part.

« Je te fais grâce des cinq. J’ai peur d’attaquer la chair et te faire saigner. Pas que cela me gêne, au contraire mais tu vas crader mon canapé ». Putain, dans quel état allais-je retrouver mon corps tout frêle. J’avais peur, mais j’avais davantage envie de lui encore.

Mon Maître – Epilogue

Je suis devant mon assiette et je suis totalement épuisé. Nous sommes dimanche soir et je me demande comment j’en suis arrivé là. A être là, face à cette assiette, juste devant mon Maître qui lui dévore son énorme steak que je lui ai cuit à la perfection. Il fait rouler les petits pois accompagnant sa bareback avec sa fourchette et ne me lâche pas des yeux. Je le vois déçu, je vois aussi qu’il en a marre de cette situation. Il en a marre de moi, je ne suis plus à la hauteur. Ces quatre années passées à le servir m’ont épuisé mentalement, physiquement et je pense qu’il est temps que cette relation cesse. J’ai passé quatre ans avec lui, et ce fut une belle relation, j’ai dépassé toutes les limites que j’aurai pu imaginer dépasser dans ma vie. Je n’aurais d’ailleurs jamais imaginé arriver jusque-là.

Son regard noir est dur, il me fixe, sans me lâcher des yeux. Je n’ai pas touché à mon assiette, je le regarde avec mes yeux de chien battu, je n’ai plus la niaque de me battre. Dans cette assiette trône une énorme merde puante et brunâtre. Celle de mon Maître. J’ai de la chance, c’est la première de la journée. Ce midi, j’ai pu manger normalement. Mais ce soir, comme tous les soirs depuis bientôt trois ans, j’ai son immonde merde à bouffer. C’est un exercice très compliqué à gérer, surtout sur la longueur, et parfois, je dois l’avouer, c’est difficile pour moi de n’avoir qu’une merde pour seule repas. Le pire n’est pas forcément le goût mais l’odeur. L’odeur est presque insupportable, mais je voulais être un bon soumis, je voulais dépasser mes limites. Et je dois avouer que l’exercice est excellent pour se dépasser, pour montrer sa servitude au Maître. Il m’avait imposé cet exercice pour notre premier anniversaire. Il avait déposé sa merde sur une superbe assiette et m’avait dit « Joyeux anniversaire ». J’avais pleuré la première fois. J’ai mis des mois à réussir à gober les merdes énormes que chiais chaque soir mon Maître. Mais j’y étais parvenu et c’était une réelle joie de pouvoir le satisfaire de la sorte.

Son regard. Encore. Toujours. Aussi noir. Il avait terminé son repas. Il a pris la parole et m’a dit : « Range-moi tout ça et va t’allonger sur le lit. Je ne veux plus voir ta gueule. Tu restes à poil et je te conseille d’être propre ». J’ai rangé le tout à la cuisine, j’ai mis sa merde à la poubelle. Ce soir je n’ai pas mangé. Je suis ensuite allé me mettre au lit, nu, sur le ventre. Il est arrivé quelques minutes après et m’a enculé directement. Sa queue était dure et il m’a perforé, un peu comme un animal. J’étais un trou et il se vidait les couilles. Il a empoigné mes maigres côtes pour faire un mouvement plus large avec son bassin. J’étais habitué à son calibre énorme. J’avais mis du temps pour prendre ses vingt-trois centimètres d’une largeur assez incroyable. Il m’a baisé, ça n’a pas duré plus de dix minutes. Sa poigne était forte sur mon corps. Je pleurais. Je savais que c’était peut-être la dernière fois qu’il me baisait. C’était violent. C’était fort. Il a joui dans mon cul et s’est retiré rapidement.

« Rends-la propre ! » me dit-il. Je me suis mis à genoux pour sucer sa queue toujours aussi imposante même s’il a déjà pas mal débandé. Sa queue n’est pas recouverte de merde et je prends du plaisir à sucer et lécher cette grosse queue que je n’ai jamais pu prendre en entier dans la bouche. Que personne n’a jamais réussi à prendre en entier dans la bouche. « Tu vas sur ton paillasson cette nuit, je ne veux pas de toi. Je ne veux plus de toi ». Mes sanglots ont encore redoublé quand je me suis installé sur mon tapis de clebs installé dans l’entrée. J’avais beaucoup dormi sur ce tapis, souvent quand il était énervé ou qu’il se tapait d’autres mecs. Je l’ai vu s’installer au salon pendant un long moment ce soir.

Je n’ai que peu dormi cette nuit, d’une part parce que je ne dors jamais bien sur mon tapis et d’autre part parce que ma tête était emplie de doutes et d’interrogations. Je ne savais pas ce que mon Maître voulait faire de moi. J’avais mis un réveil à 6h45 afin de préparer le réveil de mon Maître. Il se lève à 7h00. Tous les matins, qu’il travaille ou non, et moi quinze minutes avant lui. Histoire de me préparer un peu, de lui préparer son petit déjeuner et de l’attendre à genoux devant le lit. Je le regardais chaque matin se réveiller, ouvrir ses grands yeux, j’observais son énorme queue qui était bien souvent dressée. Puis son réveil sonnait et il l’arrêtait souvent avec violence. Il s’étirait tel un gros matou. Il posait les yeux sur moi et je lui demandai s’il avait bien dormi. J’avais alors droit au seul baiser de la journée. Il prenait mon visage à deux mains et me le déposait. Il s’asseyait sur le bord du lit, prenait son membre dans la main gauche et déposait son gland sur ma bouche. J’avalais alors sa pisse du matin. Chaque matin. Et tous les jours que j’ai passé avec lui, ce fut un exercice magnifique. Tellement j’aime la pisse.

J’ai donc préparé son petit déjeuner avec amour, j’ai déposé une rose sur le plateau que je plaçais sur la table du salon. Je suis entré discrètement dans la chambre et suis allé m’installer près de lui, à 6h55. J’ai pu l’observer pendant quelques minutes. Détailler son corps musclé, ses cuisses poilues, son visage endormi et son énorme queue qui reposait sur sa cuisse droite. Je le détaillais, pour la dernière fois. Le réveil a sonné et mon rêve s’est arrêté ici. Il l’a éteint rapidement et s’est étiré comme un chat. Je lui ai demandé s’il avait bien dormi, je n’ai pas obtenu de réponse. Il s’est levé de l’autre côté du lit et a rejoint les chiottes assez rapidement. Il a lâché sa pisse du matin, mon trésor matinal, dans les chiottes, debout devant eux. Cela me fendait le cœur. Il a rejoint le salon pour son petit déjeuner, je ne savais que dire ou que faire.

« Viens ici ! » ai-je entendu. Il était assis devant la table du salon et prenait son petit déjeuner tranquillement et je me suis approché de lui, à genoux devant lui. Il m’a regardé, observé, scruté, sans dire un mot. Le petit-déjeuner avalé, il est allé se préparer et est parti comme d’habitude quand il travaille, à 7h30, pour rejoindre la radio pour laquelle il travaille depuis quinze ans déjà. Il anime une émission qui fonctionne bien, ce qui lui permet d’avoir un salaire presque déraisonnable. « Je t’ai écrit une lettre, elle est posée sur la table de nuit. Lis-là avec grande attention. Et surtout prends soin de toi. » Ces derniers mots ont raisonné dans ma tête et j’ai essayé de le retenir, de lui parler mais déjà il avait claqué la porte et je ne pouvais sortir nu sur le palier. Je me suis précipité vers la chambre pour dévorer sa lettre.

« Mon Amour, Mon Soumis, Mon Esclave,
Cela a fait quatre ans que nous vivons ensemble il y a quelques jours et je crois que désormais notre amour s’étiole, tu n’as plus les capacités suffisantes pour me satisfaire. Cette expédition dans les îles françaises a peut-être été le coup de grâce. J’ai peur de devoir tellement te cogner que cela t’abimera de manière irréversible. C’est donc par cette lettre que je te rends ta liberté. Tu as vingt-cinq ans et tu as toute la vie devant toi. Tu as de quoi vivre, de quoi aimer à nouveau. Saches que jamais je ne t’oublierai. Mais je retrouverai rapidement un nouveau soumis, à faire évoluer, autant ou plus loin que toi. Donc tu vas prendre tes affaires et quitter l’appartement, je ne veux plus de toi, de tes affaires, de ton odeur avant que je ne rentre ce soir. Tu conserveras toute ta vie le tatouage que je t’ai fait faire sur la cheville, histoire de montrer au monde que j’ai été ton Maître. Je joins à cette lettre les numéros du compte épargne ouvert à ton nom et dont tu es le seul bénéficiaire. Chaque passe que j’ai fait de toi a été placée sur ce compte, tu verras que tu as largement de quoi te retourner. Même si je t’ai fait croire que cet argent était pour moi, je n’en ai pas dépensé un centime. Et tu sais pertinemment qu’avec tout ce que tu accepté, avec des personnes parfois haut placées, que l’argent n’est pas ce qui te manquera dans les années à venir. Je t’ai aimé Mon Esclave. Prends soin de toi »

J’ai hurlé à la fin de cette lettre mais je me suis également senti libéré. Je me suis senti libre, cette pression permanente qui pesait sur moi lorsque j’étais avec mon Maître a totalement disparue, en un instant. Et puis l’angoisse a pris le dessus, je devrais me retourner, devoir faire à nouveau des petits boulots pour m’en sortir. Pendant ces quatre ans, je n’avais été qu’esclave, à rester à la maison. Et je devrais aussi retourner chez mes parents, quelques temps et leur expliquer la situation. Ils apprécient mon Maître, celui-ci sait tellement bien jouer la comédie, et ils voyaient en lui le gendre idéal, malgré les quelques années qui nous séparaient. Ils ne savaient évidemment rien de la relation qui nous liait dans l’intime.

J’ai alors rangé mes affaires dans la grande valise que mon Maître m’avait acheté pour partir un mois aux États-Unis l’an dernier. Valise qui m’a déjà servie le mois dernier pour la Guadeloupe. Dans l’appartement, rien n’était à moi, j’avais vendu à l’époque de notre emménagement, tous mes biens personnels ne gardant que quelques souvenirs et fringues. J’avais quelques dizaines de vinyles à moi que je rangeais dans une boite prévue à cet effet. La quantité de mes fringues avait diminué avec le temps, restant pour la plupart du temps à la maison à faire le ménage ou à m’occuper de mon Maître ou des hommes à qui il me vendait. J’ai fermé ma valise, avec un mélange d’amertume et de joie. La sensation était étrange. J’ai fait le tour de l’appartement, de sa salle de cinéma aménagée ou il m’avait de très nombreuse fois obligée à lui lécher les pieds durant ses visionnages de film, de la salle où il range ses milliers de vinyles triés par ordre alphabétique, ou je lui ai tellement souvent sucer la bite alors qu’il écoutait du jazz, puis la cuisine, le salon et la salle à manger. J’ai pris avec moi la lettre ainsi que les codes bancaires pour mon épargne. Il était presque midi et je quittai l’appartement, sans tellement de regrets. Mais avec un immense vide dans le cœur.

J’ai appelé ma mère pour lui annoncer la nouvelle, elle fut tant triste pour moi, mais me demanda de venir immédiatement à la maison, que ma chambre dans la maison familiale, m’était toujours attribuée. Et que ça me laisserait le temps de me retourner. Je lui ai dit que j’avais quelques trucs à régler mais que je serai là pour la fin de journée. Mes parents habitent la banlieue de Paris, à une petite heure de TER. Je suis allé me balader un peu à la Gare de l’Est, à quelques pas de notre feu appartement. Je paraissais pour quelqu’un de normal avec ma valise et ma caisse de vinyles, si les autres savaient à quel état j’ai été réduit par mon Maître dans le passé… Je me suis pris un sandwich énorme, cela faisait plusieurs mois que je ne m’étais pas acheté un truc à manger seul. Ce sandwich avait donc un goût de liberté. Je me suis rendu à la banque afin de prendre connaissance du montant engrangé grâce à mon cul et ma bouche sur le compte épargne ouvert par mon Maître.

Si je n’étais pas assis, je serais tombé à la renverse par l’annonce de la banquière qui m’avait accueillie avec toute la sympathie du monde. 124.450 euros trônaient sur ce compte alimenté depuis presque quatre ans par des virements mensuels. J’ai pleuré dans le bureau de la banquière, tant j’étais surpris et heureux de cette nouvelle. J’avais de quoi bien me lancer dans la vie, cette dernière était assurée pour quelques années, j’avais de quoi voir venir. Je l’ai remerciée et lui ai demandée quelques formalités concernant la disponibilité de cet argent, et puis je suis reparti le sourire aux lèvres. Vers ma nouvelle vie.